Pour le Standard, une première occasion de faire mieux que la saison passée contre Genk

“Je crois qu’on ne pouvait pas rivaliser avec Genk et Bruges cette saison.” Le constat dressé par Michel Preud’homme au terme dernier championnat était limpide. Si ses hommes avaient réussi à dominer les Brugeois à domicile, ils n’avaient pas reproduit pareille performance face à ceux qui allaient ceindre les lauriers en mai dernier.

Sur les quatre matchs opposant le Standard à Genk la saison passée, le matricule 16 n’en a remporté aucun, avec notamment deux défaites où il n’y avait pas eu photo entre les deux équipes (2-0 et 1-3). La deuxième, en milieu de playoffs 1, mettant un terme définitif aux maigres espoirs rouches de titre. Le Racing est d’ailleurs la seule équipe, avec Mouscron, que le Standard n’était pas parvenu à dominer la saison passée.

Côté limbourgeois, cette bonne série contre les Liégeois est pour le moins atypique. Depuis une victoire en huitième de finale de la Coupe de Belgique 2012-2013, le Racing ne s’était imposé que deux fois face aux Liégeois en 20 affrontements.

Ces récents résultats ne garantissent pas pour autant aux Genkois un succès samedi en bord de Meuse, tant les choses ont changé de part et d’autre. “Le Standard est mieux armé que la saison passée et a franchi un cap supplémentaire dans son évolution par la conservation de son ossature qu’il a renforcée”, observe Alex Teklak.

Une équipe en constante évolution qui en accueillera une autre qui doit encore se trouver et s’adapter à une autre philosophie. “Les routines de Genk ont changé, notamment dans la hauteur du bloc que Felice Mazzù a adaptée par rapport à Philippe Clement, qui disposait de joueurs pour avoir la possession dans la moitié de terrain adverse.”

Si la différence entre les deux formations avait particulièrement été visible à l’occasion des deux succès genkois et du partage vierge lors de la dernière journée de la saison dernière, la rencontre de ce samedi devrait davantage ressembler au premier épisode du dernier exercice, ponctué sur le score d’un but partout acquis dans les dernières minutes. "C’est régulièrement la même chose dans ce type de match”, ponctue notre consultant Alex Teklak. “L’équipe qui gagnera sera celle qui sera parvenue à mieux gérer ses reconversions défensives.”

Réponse samedi vers 20h.