Paul-José Mpoku, l'un des hommes forts du Standard: "Mon passage en Angleterre a fait de moi l’homme que je suis"
Paul-José Mpoku est de retour à Londres, une ville qu’il connaît bien pour avoir évolué à Tottenham, l’ennemi héréditaire d’Arsenal.
- Publié le 03-10-2019 à 06h46
- Mis à jour le 03-10-2019 à 09h56
Paul-José Mpoku est de retour à Londres, une ville qu’il connaît bien pour avoir évolué à Tottenham, l’ennemi héréditaire d’Arsenal. Héros du choc wallon dimanche dernier avec son coup franc chirurgical, c’est en pleine confiance que Paul-José Mpoku redébarque pour la première fois à Londres. Car c’est bien d’un retour qu’il s’agit pour le Verviétois qui, en 2008, à tout juste 15 ans, n’avait pas hésité à quitter sa famille pour rejoindre le centre de formation de Tottenham où il partagera le vestiaire avec un certain Harry Kane.
À quelques heures d’une rencontre de prestige face à ce qui était son ennemi juré lorsqu’il évoluait à Tottenham, Paul-José Mpoku se confie.
Ce qu’Arsenal lui inspire
"C’est le genre de match que tu rêves de jouer quand tu es gamin, ceux que tu veux disputer chaque week-end. On va aller là avec l’envie de faire quelque chose. Le match du Club de Bruges au Real donne l’espoir de se dire que les clubs belges peuvent faire mal aux tops clubs européens. Je suis certain que Monsieur Preud’homme va nous parler du match des Brugeois à Madrid. On va essayer de prendre exemple sur eux."
La plus grosse menace à Arsenal
"Leur attaque. Ils vont à 10 000 à l’heure. S’ils ont deux occasions, c’est certain qu’ils en mettront au moins une. On devra être vigilants et ne pas commettre d’erreur car cela paye cash."
Le Standard pourrait-il jouer comme Charleroi à Sclessin ?
"Non. On doit se respecter en tant que Standardmen. Peu importe où on joue, on essaye toujours de donner le maximum et de jouer notre football tout en étant conscients que c’est Arsenal en face. Il ne faut pas non plus aller à l’Emirates avec l’ambition de jouer à 11 derrière sinon on va ramasser"
Les rouches sont-ils plus armés qu’il y a un an ?
"Oui car il y a plus de joueurs capables de faire la différence. On va voir jeudi si on a appris des déplacements de la saison dernière et notamment de cette gifle à Séville. Ce sera un beau test. Maintenant, je ne pense pas qu’on revivra, jeudi, ce qu’on a vécu il y a un an à Séville."
Son retour en Angleterre
"Londres, c’est ma deuxième maison. Dès que je peux aller à Londres, j’y vais. C’est là où j’ai énormément grandi. Beaucoup de bonnes choses se sont passées dans ma vie à Londres. Mon passage en Angleterre a fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. J’ai encore beaucoup d’amis là-bas et des gens qui ont eu une grande influence dans ma carrière."
Ce que lui a apporté son passage en Angleterre
"De la maturité, j’ai grandi plus vite que les autres. J’ai appris le professionnalisme, la tactique, la mentalité, l’exigence du haut niveau. Rejouer un jour en Angleterre ? Je ne pense pas. Récemment, j’étais à Londres et j’ai discuté avec John McDermott, qui s’occupe des jeunes Spurs, qui a fait grandir tant de joueurs dont Harry Kane et moi-même. Il me disait encore que je pouvais revenir au club quand je le souhaitais pour encadrer les jeunes."
Les matchs Arsenal-Tottenham chez les jeunes.
"C’est le match à ne pas perdre. C’est quelque chose. Tu sais que tu n’as pas le choix, c’est la guerre. J’ai déjà joué à l’Emirates avec Leyton Orient mais ce n’est pas si impressionnant que ça. L’ambiance, ce n’est pas Sclessin. Je sais qu’on entendra davantage nos fans jeudi soir."