Ochoa, le onzième Mexicain à 100 capes: "Un rêve devenu réalité"
Star dans son pays, Guillermo Ochoa marque l’histoire de sa sélection.
- Publié le 24-03-2019 à 08h46
- Mis à jour le 24-03-2019 à 11h29
Star dans son pays, Guillermo Ochoa marque l’histoire de sa sélection. Il y a des victoires qui marquent davantage que d’autres. Celle acquise contre le Chili (3-1) sera l’une d’elles pour Guillermo Ochoa.
Outre le fait qu’il s’agit du premier succès pour le portier mexicain avec sa sélection depuis celui contre la Corée du Sud lors du dernier Mondial, ce sont surtout les honneurs reçus pour avoir franchi la barre des 100 capes qui ont rendu exceptionnelle la soirée de Memo, titulaire contre la Roja. "C’est une fierté de représenter mon pays, un rêve devenu réalité", a réagi le gardien sur les réseaux sociaux avant de remercier ses supporters pour "leur affection et leur soutien."
À 33 ans, il est devenu le onzième joueur de l’histoire du football mexicain à franchir ce cap, et seulement le deuxième gardien derrière Jorge Campos, actif à 129 reprises pour le compte d’El Tri entre 1991 et 2003.
"No Memo, no party", disent-ils au Mexique. Si le nouveau centenaire est une véritable star au pays, c’est en 2014 qu’il se révèle à la face du monde en écœurant le Brésil durant son Mondial. S’offrant une clean sheet de prestige contre Neymar&compagnie, Ochoa suscite de l’intérêt et c’est Malaga, à l’époque encore en Liga, qui empoche la mise.
Après quelques tumultes en Espagne, le Standard lui offre de la stabilité, permettant au Rouche de se réinstaller entre les perches mexicaines, et à l’occasion de porter le brassard de capitaine d’El Tri. Cette confiance des différents sélectionneurs qu’il a côtoyés, au nombre de 12, de l’autre côté de l’Atlantique, Ochoa l’a bien rendue.
Sur ses 100 apparitions avec le maillot national, il a signé 31 clean sheets en encaissant 0,83 but en moyenne par rencontre. Une performance honorable au profit d’une sélection qui n’a pas toujours brillé par sa stabilité, et dont les résultats ont eu des allures de montagnes russes au cours des dernières années.
Du côté du Standard, on espère voir Memo, dont le compteur affiche 76 matches en bord de Meuse, prolonger l’aventure pour qu’il devienne également un centenaire en rouge et blanc.