Michel Preud’homme dispose d'un noyau de plus de 30 joueurs: "Je n’ai aucun souci, cela booste la concurrence"
Le noyau de Michel Preud’homme compte toujours une bonne trentaine d’éléments.
- Publié le 12-07-2019 à 07h13
- Mis à jour le 12-07-2019 à 10h45
Le noyau de Michel Preud’homme compte toujours une bonne trentaine d’éléments. Si les départs de Razvan Marin et Moussa Djenepo ont fait autant de bruit qu’ils ont rempli les caisses liégeoises, d’autres joueurs devront encore quitter Sclessin d’ici fin août. Certains auront besoin de temps de jeu, qui ne leur serait pas garanti en bord de Meuse.
Le Standard n’a pas retenu quatre joueurs depuis plus d’un mois. En fin de contrat, le jeune Lindon Selahi, qui avait disputé la première mi-temps du Clasico Anderlecht-Standard en mai 2018 (1-3), a rejoint le FC Twente.
Plus de trace non plus de Carlinhos, prêté avec option au Vitória Setúbal, de Valeriy Luchkevych, cédé définitivement au club ukrainien d’Oleksandria, rencontré lors du stage, et de Jérome Déom, acquis par le MVV Maastricht où il était prêté la saison dernière.
À plus de sept semaines de la fin du mercato, le mouvement, s’il ne va pas nécessairement s’accélérer, devrait se poursuivre pour dégraisser un noyau bien fourni.
Des jeunes comme Natanaël Frenoy et Evangelos Patoulidis, pas repris par Michel Preud’homme lors de la semaine passée à Kamen, pourraient par exemple suivre l’exemple de Dimitri Lavalée. Prêté la saison dernière à Maastricht, il a fait son trou dans le Limbourg néerlandais et a impressionné son coach une fois revenu à Liège. "Il a bien évolué et cela lui a fait énormément de bien d’aller jouer un an aux Pays-Bas", avançait MPH en fin de stage.
La décision de la Cour belge d’arbitrage pour le sport, qui a décidé mercredi de blanchir le FC Malines dans le cadre du footgate, pourrait toutefois impacter quelque peu ce dégraissage.
Si l’UEFA venait à suivre la CBAS, le Standard pourrait disputer jusqu’à quatre rencontres supplémentaires cet été. Pas anodin sur une saison qui, avec tous les cas de figure envisagés, pourrait déjà en compter 63, sans tenir compte des matchs des nombreux internationaux. Un noyau large serait alors le bienvenu.
Ce qui fait écho aux propos de Michel Preud’homme au moment de quitter l’Allemagne samedi dernier. "Si tout le monde est concentré, je n’ai aucun souci à travailler avec beaucoup de joueurs. Cela booste la concurrence."
Présage d’une lutte acharnée pour se faire une place dans les 18, et encore plus pour être dans le onze de base. Promesse aussi de temps de jeu pour de nombreux éléments qui pourront apporter leur pierre à l’édifice rouche cette saison.