Medhi Carcela revit et encense son entraîneur: "Nous sommes derrière Sa Pinto"
Mehdi Carcela savoure sa réussite et celle du Standard: "Preud’homme? N’en parlons pas trop..."
- Publié le 08-05-2018 à 21h23
- Mis à jour le 09-05-2018 à 09h03
Mehdi Carcela savoure sa réussite et celle du Standard: "Preud’homme? N’en parlons pas trop..." Pour la deuxième fois de sa carrière, Mehdi Carcela a remporté le Lion Belge et le petit Marocain des Rouches en a profité pour évoquer avec nous ses ambitions avec le Standard et bien évidemment la prochaine Coupe du Monde en Russie, où il espère être de la partie.
Mehdi Carcela, après une période compliquée à l’Olympiakos, vous revivez au Standard.
"Oui, je suis bien à Liège, au Standard, près de ma famille. Je pense que cela se voit sur le terrain."
Le grand public n’attendait pas une telle performance du Standard en playoffs 1, et vous ?
"Peut-être que dans la tête des gens, ce n’était pas prévu, mais pour moi, bien. Lorsque j’ai signé, j’ai dit qu’on allait le faire et il faut avouer que pour le moment tout se passe bien. Il nous reste trois matches, que l’on espère gagner."
Et au bout de ces trois matches, qui sait, un titre de champion ?
"Nous n’y pensons pas encore pour le moment. Nous prenons match après match sans se poser de questions. On va essayer de jouer de la même manière jusqu’à la fin."
Ricardo Sa Pinto est controversé depuis le début de la saison, mais vous, les joueurs, l’avez-vous toujours soutenu ?
"Depuis le début, nous sommes derrière le coach. Tout le monde peut voir son travail au Standard : il a créé une famille, une équipe."
On parle pourtant de l’arrivée de Preud’homme…
"Nous n’en parlons pas trop, Nous essayons de rester concentrés sur nos rencontres de playoffs 1."
Cette demi-saison au Standard sera-t-elle suffisante pour aller à la Coupe du Monde ?
"C’est un de mes objectifs. Je dois montrer que je suis prêt. J’ai une bonne relation avec le sélectionneur Hervé Renard, je suis en confiance et j’ai les qualités pour être au Mondial. J’y crois encore car je fais encore partie de la sélection des 35."
Surtout que les adversaires seront coriaces, donc ce sera un beau challenge à relever.
"L’Espagne et le Portugal, c’est costaud. Nous devrons aussi nous méfier de l’Iran, car c’est une équipe solide et les joueurs se connaissent depuis des années. Nous sommes une bonne équipe, c’est à nous de le montrer sur le terrain."