Contre Malines, il a manqué un peu de tout au Standard
Le Standard n’a pas montré le même visage que contre Francfort.
- Publié le 12-11-2019 à 14h56
- Mis à jour le 12-11-2019 à 14h58
Le Standard n’a pas montré le même visage que contre Francfort. C’est étonnant ce que trois jours peuvent changer. Demandez plutôt aux supporters liégeois, qui ont vu un Standard hargneux et entreprenant jeudi contre Francfort puis des Rouches dominés dans beaucoup de compartiments du jeu et en manque d’inspiration dimanche face à Malines.
"On n’a pas rendu une copie conforme à celle de jeudi. On n’était pas à niveau", regrettait Paul-José Mpoku avant d’aller dans le détail. "On a raté des petites passes, on n’était pas assez agressif dans les duels."
Des propos qui trouvaient écho dans la bouche de ses adversaires. "Pour venir gagner ici, il fallait être capable de combattre", lançait Clément Tainmont. "C’est l’abnégation qui a fait la différence", appuyait Thibault Peyre.
Déçu, Preud’homme ne disait pas le contraire. "On n’était pas prêt à aller à la guerre. Malines était plus fort que nous sur les premiers et deuxièmes ballons."
Démonstration dans les chiffres. Les Liégeois n’ont pas eu la maîtrise des airs, avec 46 % de duels aériens remportés. Un pourcentage quelque peu flatteur, qui aurait probablement été moins élevé sans leur domination dans le dernier quart d’heure.
Au-delà de l’impact physique, c’est également dans le jeu que les Standardmen ont péché. Sur leurs 12 phases arrêtées par exemple, aucune n’a fait mouche.
Plus marquant encore, aucune de leurs 6 tentatives depuis le rectangle n’était cadrée. Les 2 seuls envois qui prenaient la bonne direction étant la frappe sèche de Samuel Bastien, forçant Yannick Thoelen à son seul véritable arrêt de la rencontre, et le but de Selim Amallah.
Peyre: "Pas facile de tenir à 1-2"
Dans le dernier quart d’heure, les Liégeois ont montré quelque chose qui correspondait plus à ce qu’attendait Sclessin, mais cela est resté vain.
"Ce n’était pas facile de tenir à 1-2 avec le bruit et la pression qu’ils mettaient", soufflait quand même Thibault Peyre. "Mais c’est une fierté de l’emporter ici."
Ce qu’aucune équipe n’était parvenue à faire depuis La Gantoise il y a exactement six mois (2-3).