Attention à ne pas tout gâcher, pour le Standard
L’objectif du podium devient plus compliqué que prévu à atteindre après trois défaites en quatre matchs.
- Publié le 29-04-2019 à 06h47
- Mis à jour le 29-04-2019 à 08h15
L’objectif du podium devient plus compliqué que prévu à atteindre après trois défaites en quatre matchs. Vendredi dernier, le Standard a vécu une soirée dantesque dans la métropole anversoise. Entre déclarations, story instagram, penalty loupé et interruption de rencontre, les Rouches sont passés par toutes les émotions pour finalement enregistrer un troisième revers en quatre matchs.
Avec un bilan de trois points (qui doivent encore être attribués sur tapis vert) sur douze, le Standard se complique la tâche dans sa quête de podium. Car, comme aime à le rappeler Michel Preud’homme, l’Europe, et donc le podium (même si la 4e, voire la 5e place, peuvent encore être qualificatives), reste l’objectif principal du club.
"On veut faire mieux qu’en phase classique face à ces équipes (11/30) et terminer la saison européens", précisait Michel Preud’homme avant la rencontre au Bosuil.
Aujourd’hui, avec deux points de retard sur l’Antwerp, le Standard n’a presque plus le droit à l’erreur à l’heure où des tensions semblent naître en bord de Meuse.
À l’Antwerp, c’était plus les situations de Mehdi Carcela et Paul-José Mpoku qui semblaient être au centre des débats plutôt que cette troisième défaite en PO1. En interne, on a très peu apprécié le fait que l’information d’un possible départ du duo liégeois ait été divulguée le jour du match.
Notons tout de même qu’il n’y a eu aucun étonnement, à l’époque, lorsque le départ, désormais acté, de Razvan Marin pour l’Ajax, a fuité. Il en allait de même pour la rumeur de la venue de Selim Amallah à Sclessin.
Mais la différence entre le cas du médian roumain, capitaine valeureux à Anvers, et le duo Carcela-Mpoku, c’est que Marin preste à un haut niveau tandis que le Congolais et le Marocain ne sont plus ce qu’ils étaient. Est-ce autant une raison pour les condamner ? Pas certain.
Toujours est-il qu’à 360 minutes (450 en cas de barrage européen), les Standardmen ont intérêt à se serrer les coudes plutôt que de se diviser et se disperser afin que le slogan du club pour ces PO1, le fameux #FightForYourDreams (Battez-vous pour vos rêves) ne vire pas au cauchemar. Car une fin de saison gâchée serait plus que malvenue pour un groupe qui, qualitativement, avait de quoi rivaliser avec les meilleurs cette saison.