Alen Halilovic est passé par le FC Barcelone: “J’ai plus le style d’Özil que celui de Messi”
Passé par le Barça, Halilovic a côtoyé l’Argentin (son idole) avant de l’affronter.
- Publié le 06-02-2019 à 09h56
Passé par le Barça, Halilovic a côtoyé l’Argentin (son idole) avant de l’affronter. ll n’a que 22 ans. Mais le Standard est déjà le septième club par lequel Alen Halilovic transite. Avec un qualificatif qui lui colle à la peau : précoce.
À exactement 16 ans et 101 jours, sous les couleurs du Dinamo Zagreb, il est en effet devenu le plus jeune joueur de l’histoire du championnat croate, le 27 septembre 2012. Avant d’en devenir le plus jeune buteur, quelques jours plus tard, en marquant le quatrième but des siens face au NK Slaven Belupo (4-1). Ce qui a directement attiré les grands clubs.
"Idéalement, j’aurais dû encore rester deux ou trois ans au Dinamo pour m’aguerrir. Mais le club voulait me laisser partir et le Barça s’est manifesté. Si c’était à refaire, je referais le même choix. C’était mon rêve de jouer pour ce club, dont j’étais fan. Donc j’ai dit oui. Et le jour de ma signature reste mon plus beau souvenir."
C’était le 28 février 2014. Après une année à jouer avec le Barça B (et une petite apparition en équipe A, en Copa del Rey), Halilovic est prêté au Sporting Gijon, durant l’été 2015. "Cette saison a été la meilleure de ma carrière, avoue le Croate. J’ai joué tous les matchs."
Et ses statistiques (5 buts, 5 assists) parlaient pour lui.
De retour à Barcelone l’été suivant, il comprend rapidement que les perspectives de jouer sont minces et quitte le club de son idole, Lionel Messi. "C’est le meilleur au monde, tout simplement. J’ai joué deux fois contre lui en Liga et il m’a tellement impressionné ! Ce qu’il fait est exceptionnel. J’étais déjà fan de Messi quand j’étais au Dinamo Zagreb."
Et à l’époque, on le comparait au génial argentin (petit, technique et gaucher, comme lui). "Mais il n’y qu’un seul Messi", sourit Halilovic, qu’on a aussi comparé à… Modric en Croatie. "Mais je suis plutôt un joueur dans le style d’Özil ou de David Silva, note le néo-Liégeois. J’aime bouger beaucoup."
Et voyager. Car après l’Espagne, le médian a connu l’Allemagne. Hambourg l’avait acheté pour 5 millions d’euros (et Barcelone avait inséré une clause de rachat de 10 millions dans le contrat). Mais cela ne s’est pas très bien passé. "Après cinq jours, le nouveau coach m’a dit qu’il ne me voyait pas évoluer dans son système à deux attaquants, précise Halilovic. J’ai alors décidé de revenir en Espagne."
En janvier 2017, sous forme de prêt, à Las Palmas. Là, il a retrouvé son niveau (39 matchs, 2 buts), malgré une blessure au genou qui l’a écarté des terrains durant quatre mois. Insuffisant toutefois pour que le fils de Sejad Halilovic (ex-international bosnien et croate, passé par le Dinamo Zagreb et Valladolid, notamment) soit conservé par le club allemand, qui venait tout juste d’être relégué en deuxième division.
La suite, on la connaît. Le Milan AC l’a engagé gratuitement l’été dernier, mais Gattuso ne lui a offert que 60 petites minutes de temps de jeu, en Europa League (lors de trois rencontres différentes). Et c’est désormais au Standard que le talent croate va devoir faire ses preuves. Pour donner un nouveau coup d’accélérateur.
En marquant dès ce vendredi, à Genk ? Vu la précocité du garçon, on ne peut jurer de rien…