Si huis clos il y a pour Anderlecht, ce sera sans doute en 2019-2020
La procédure va être lancée cette semaine mais elle prendra du temps. Une peine avec huis clos ferme reste peu probable.
- Publié le 15-04-2019 à 06h53
- Mis à jour le 15-04-2019 à 09h00
La procédure va être lancée cette semaine mais elle prendra du temps. Une peine avec huis clos ferme reste peu probable.
Samedi, la Pro League a infligé une amende de 50 000 € à Anderlecht, la somme prévue dans le règlement en cas d’arrêt du match. Cela ne s’arrêtera évidemment pas là. L’Union belge va maintenant entrer en action.
Le procureur de l’UB a huit jours pour initier l’affaire. Chose qui sera donc faite cette semaine. Le Sporting sera alors convoqué devant la Commission des Litiges d’appel.
Une convocation qui ne sera pas immédiate. Il n’y a pas de procédure accélérée pour un tel cas. Au mieux, le RSCA viendra se défendre à la fin du mois d’avril.
Ensuite, il faudra compter une à trois semaine(s) pour obtenir la décision de la Commission des Litiges d’appel. De là, Anderlecht acceptera ou refusera et ira en appel devant la CBAS.
Vous l’aurez compris : l’affaire va encore traîner de longues semaines. Au mieux, la sanction sera connue dans la première quinzaine du mois de mai. Les playoffs, eux, se terminent le dimanche 19 mai.
Si Anderlecht est condamné à du huis clos ferme, la sanction risque donc fort d’être appliquée la saison prochaine seulement. Le club pourrait donc finir les playoffs avec ses supporters.
Malgré la gravité des faits de vendredi, il est peu probable que le Sporting bruxellois soit condamné à du huis clos ferme vu l’absence d’antécédents. À Anderlecht, on s’attend, au pire, à du sursis.
Signalons encore que la carte rouge de Kara, elle, reste effective malgré l’arrêt définitif du match. Le défenseur sénégalais sera donc suspendu dimanche pour la venue de Gand au Parc Astrid.