Pelé Mboyo et Hervé Kagé, les deux buteurs de Courtrai: "Arrêtez d’être surpris de notre niveau"
Pelé Mboyo et Hervé Kagé sont de retour après des aventures à l’étranger. Quand on leur dit être surpris de les revoir au plus haut niveau, Pelé Mboyo et Hervé Kagé se marrent. "À chaque fois qu’on fait quelque chose de bien, on dit qu’on est surpris, souligne Mboyo. Il faut arrêter. Je ne comprends plus. L’année passée, j’ai marqué des buts ici. Si les gens sont surpris, c’est qu’ils ne regardent pas assez bien."
- Publié le 19-08-2019 à 21h16
- Mis à jour le 19-08-2019 à 21h17
Pelé Mboyo et Hervé Kagé sont de retour après des aventures à l’étranger. Quand on leur dit être surpris de les revoir au plus haut niveau, Pelé Mboyo et Hervé Kagé se marrent. "À chaque fois qu’on fait quelque chose de bien, on dit qu’on est surpris, souligne Mboyo. Il faut arrêter. Je ne comprends plus. L’année passée, j’ai marqué des buts ici. Si les gens sont surpris, c’est qu’ils ne regardent pas assez bien."
C’est aussi parce que vous n’étiez pas là en fin de saison passée.
Pelé Mboyo : "Je suis parti en Arabie saoudite parce que c’était lucratif pour le club et moi, mais je n’ai pas passé six mois à ne rien faire. Courtrai n’avait plus grand-chose à jouer. J’ai saisi l’opportunité de partir. Tout le monde s’y retrouvait. J’étais avec Hasi, Thijs et El Ghanassy que je connaissais déjà. Je n’allais pas dans l’inconnu. Je ne prenais aucun risque car c’était un prêt. La culture ? C’est différent effectivement mais j’étais vraiment là pour bosser. Yassine m’avait briefé aussi. Je savais comment ça se passait."
Hervé, vous avez passé 18 mois en Turquie. En commençant par six mois difficiles à Karabukspor…
Hervé Kagé : "C’était génial de vivre une saison parmi l’élite turque. J’ai pu jouer dans le stade de Besiktas et affronter de grands joueurs. Après, on n’a gagné qu’un seul et unique match et le club avait des soucis internes. Je me suis mieux senti l’année d’après en D2 à Adana. La Turquie, c’est une culture de passionnés de football. Et les gens sont géniaux avec les joueurs."
Ces expériences vous ont-elles permis d’être au top à l’heure actuelle ?
P.M. : "On est à un âge où on fait attention à notre corps. On adapte également plus le jeu à ce qu’on est capable de faire ou non."
H.K. : "On apprend et on retient les erreurs et les bonnes choses. Samedi, il fallait de l’engagement, de la volonté et du courage. Quand tu as de l’expérience dans l’équipe, les qualités ressortent naturellement."
Vous jouez aussi plus libérés ?
P.M. : "Pas vraiment car le Standard arrive vite et si on se plante face à eux, on aura vite oublié notre belle victoire contre Anderlecht. Je profite, par contre, plus de ce que je vis un peu au jour le jour. Je prends chaque match comme si c’était le dernier."