Ostende demande de l’aide à Coucke
Le club côtier est dans une situation financière précaire et demande à son ex-président de baisser le loyer de son stade.
- Publié le 23-10-2019 à 09h02
Le club côtier est dans une situation financière précaire et demande à son ex-président de baisser le loyer de son stade. On n’est qu’au premier tiers de la phase classique mais le KV Ostende connaît déjà des soucis financiers. Entre les gros contrats qui n’ont pas réussi à être vendus, des rentrées trop minces en sponsoring et des dépenses élevées, le club souffre. Selon des premières estimations, il aura déjà besoin de 2 millions d’€ pour pouvoir obtenir la licence de la saison prochaine.
Voyant les nuages noirs à l’horizon, la Ville d’Ostende veut intervenir à temps. C’est dans cette idée qu’elle a envoyé une lettre à Marc Coucke, l’ancien président du KVO, pour qu’il baisse le loyer de la Versluys Arena. Plus précisément de la tribune moderne qu’il avait fait construire peu avant son départ pour Anderlecht, celle où bat le cœur du club pendant les matchs.
Chaque année , Ostende doit verser une somme à Coucke pour l’exploitation de cette tribune. C’était 800 000 € quand il était encore le président du KVO mais il a augmenté le loyer à 1,2 million en 2017, le moment où il a racheté le RSCA. C’était une manière de négocier le prix de vente d’Ostende, sans mettre directement le nouveau propriétaire dans le rouge.
Coucke acceptera-t-il de baisser son prix ? Ou au moins de l’adapter ? C’est aussi dans son intérêt, selon Ostende. Si le KVO tombe en faillite, il n’y aura plus de match à la Versluys Arena. Et donc plus de rentrées pour le président d’Anderlecht.
Mais dans ce cas, le problème ne concernerait pas qu’Ostende. Si Coucke acceptait d’aider le KVO, il serait officiellement impliqué dans la gestion de deux clubs de la même division. Ce qui est formellement interdit. La licence d’Anderlecht pourrait alors être en danger. Il est donc peu probable que Coucke accepte de réduire le loyer du stade.
Sans un coup de main, Le KV Ostende, qui doit en plus faire face à quelques contrats mirobolants de l’ère Coucke (comme le million d’€ versé chaque année à Nicolas Lombaerts alors qu’il est dans le noyau B), pourrait pourtant être mis en faillite.
L’an passé, Ostende avait obtenu sa licence grâce à un important geste financier de son président, Frank Dierckens, via une augmentation du capital de trois millions. Un effort qu’il ne pourra pas refaire cette année…