Mouscron favori des PO2? C’est clair!
En conservant cette foi et cet esprit d’entreprise-là, Mouscron peut viser haut.
- Publié le 18-03-2019 à 06h48
- Mis à jour le 18-03-2019 à 07h52
En conservant cette foi et cet esprit d’entreprise-là, Mouscron peut viser haut. Et de neuf pour l’Excel de Bernd Storck !
Le Mouscron que l’entraîneur allemand a métamorphosé ne perd plus. Il ne s’est incliné devant personne depuis neuf rencontres et peut légitimement s’enorgueillir d’avoir fait plier cinq prétendus ténors de notre championnat. Genk, le Standard, Anderlecht et La Gantoise avaient composé avec lui ou avaient dû lui concéder la totalité de l’enjeu.
Le Club Bruges est tombé dans ses rets à son tour. Un Club... épouvantable avant le repos et bien meilleur à la reprise mais encore insuffisamment efficace pour disposer de ce Mouscron-là.
Pendant toute la première période, l’Excel a évolué avec une belle assurance. Bien organisé dans toutes ses lignes, maître de sa production, il a fait cafouiller le Club. Il l’a empêché d’exercer le moindre pressing, de dessiner ses habituelles combinaisons, malgré les rappels à l’ordre de son public qui a cherché en vain à lui insuffler des flammes. L’Excel a bloqué le Club. Mais il a fait bien mieux que cela. Il a produit du jeu en se rendant largement maître du ballon. Et il a réussi ce que le Club avait manqué : inscrire un but. Par Amallah, qui avait surgi d’assez loin pour convertir un centre parfait de Benson, aux éclairs toujours déroutants. Le Club aurait dû avoir ouvert le score, cinq minutes auparavant, par Schrijvers idéalement servi par Vanaken. Mais l’Excel s’appuie aussi sur un brillant gardien. Butez a sauvé son équipe à trois reprises.
Mouscron sait aussi résister quand il est plongé en pleine tempête comme il l’a été en seconde période.
Parfois bombardée, sa défense secouée a tenu le choc. Le Club a tout de même égalisé, par Schrijvers. Mais Mouscron ne s’est pas affolé. Il avait senti qu’il pouvait faire mieux que partager l’enjeu. Personne ne s’est dès lors étonné quand, après une action d’Amallah sur la droite, Antonov lui a rendu l’avantage au score. Ce Mouscron-là devient, objectivement, l’un des grands favoris des PO2.
Bruges n’est, lui, qu’un des candidats au titre. Il a démontré tout au long de cette phase classique, qu’il restait vulnérable car décidément inconstant. Il accuse aussi un gros deficit à domicile par rapport à la saison dernière. Il a concédé 13 points chez lui. Un an auparavant, il n’en avait abandonné que 4. "Le money time va débuter dans quinze jours", cherchait à se rassurer Ivan Leko. "Si nous devons être champions, ce sera dans les PO1."
Contrairement à l’an dernier.