Le mental, le véritable atout des Mouscronnois
Mouscron peut compter sur un atout de taille depuis plusieurs semaines : sa mentalité.
- Publié le 10-11-2019 à 14h15
- Mis à jour le 10-11-2019 à 14h16
Mouscron peut compter sur un atout de taille depuis plusieurs semaines : sa mentalité.
Si Mouscron n’a plus perdu depuis 3 matchs, c’est sans conteste grâce au retour de son efficacité qui s’était manifestement envolée durant quelques semaines face aux grosses équipes du championnat. Mais pas seulement…
Ce qui est à retenir des trois dernières échéances qui ont rapporté 5 points sur 9 aux Hurlus, c’est aussi une certaine force mentale et ce sentiment que rien n’est jamais perdu. Face au Cercle, même s’ils n’ont pas été convaincants du tout, les hommes de Bernd Hollerbach ont réussi à glaner une unité alors qu’ils avaient été menés deux fois au score.
Footballisitquement parlant, c’était le néant. Mais, malgré la prestation d’une très piètre qualité (peut-être la pire depuis le début de la saison, les Mouscronnois auront tout de même réussi à aller chercher un point inespéré grâce à une force de caractère assez déroutante. Ce jour-là, on a peut-être appris que l’envie pouvait rapporter plus que le talent.
Le match suivant, face à l’Antwerp, rebelote. Après une entame de match des plus mauvaises, les Hurlus, sur leur terrain, étaient menés face au Great Old qui gérait la rencontre de A à Z, sans trop se projeter. Une nouvelle défaite à domicile après celle contre Bruges était alors à prévoir mais, l’Excel aura encore réussi à faire déjouer les paris d’une très belle manière.
En seconde mi-temps, après un discours du coach « musclé », les ouailles de Bernd Hollerbach sont méconnaissables. Les joueurs enchaînent les celles constructions. Ciranni, qui revient de nulle part, se transforme en héros et inscrivant un but et en étant à la base du troisième pour sa première titularisation. Ritchie De Laet dévie une frappe de Osabutey pour rendre le second but encore plus impressionnant. Bruno Godeau nous montre un talent caché de renard des surfaces après une superbe extension dans le rectangle pour pousser le cuir au fond du but de Bolat. « Un but d’attaquant » commenteront certains après le coup de sifflet final. Bref, les Mouscronnois ont réussi, en 45 minutes, à faire tomber une équipe de l’Antwerp alors qu’ils semblaient nulle part après le premier acte.
Face à Ostende, c’est un peu un remake du match face au Cercle. Face à une équipe en crise, Mouscron a du mal et ce, même si la crise est encore très perceptible chez l’adversaire. Les défenseurs ostendais offraient des cadeaux à l’Excel mais le attaquants n’en profitaient pas. Du côté des Côtiers, la tactique était simple : long ballon vers Sakala ou Sylla et débrouillez-vous. Cela a fonctionné, une fois. Bien assez pour que les hommes de Bernd Hollerbach soient à nouveau menés au score et totalement perdus dans ce match même si, en face, Dutoit sortait 3 belles frappes.
La force de caractère, il a fallu cette fois-ci aller la chercher sur le banc, comme face au Cercle. Sauf que le joueur ne s’appelle pas Dimitri Mohamed mais bien Stipe Perica. En 25 minutes, le Croate aura tout donné, tout tenté et même tout marqué ou presque. Sur trois possibilités, le géant prêté par l’Udinese a marqué à deux reprises. Il était le symbole d’une équipe qui prouve que, menée, elle aura toujours des ressources pour faire basculer la rencontre. Une force mentale qui devrait faire peur à certaines équipes, surtout quand l’Excel évolue à domicile.