Benjamin Van Durmen: "Il est temps d’écrire un nouveau chapitre"
À l’Excel, Benjamin Van Durmen tente de se forger une place de titulaire malgré la forte concurrence.
- Publié le 01-11-2019 à 19h33
- Mis à jour le 02-11-2019 à 08h36
À l’Excel, Benjamin Van Durmen tente de se forger une place de titulaire malgré la forte concurrence. Cette saison, Benjamin Van Durmen fait souvent office de dépanneur de service dans l’effectif de Bernd Hollerbach. Dès qu’un joueur manque à l’appel dans le onze de base, celui qui fait la fierté de la formation au Futurosport est appelé à le suppléer. Une situation à laquelle le Tournaisien parvient à s’adapter.
Benjamin, vous aviez une place à prendre dans l’effectif mardi contre le Cercle.
"Oui, c’est sûr. Après, je dois faire avec le temps de jeu que l’on me donne. C’est vrai que je ne joue pas toujours dans la même position et avec le même rôle à chaque fois, mais c’est un détail auquel je ne dois pas penser. Il y a énormément de concurrence dans l’équipe cette saison, donc je dois vraiment profiter au maximum des chances que l’on me donne."
Le niveau de l’équipe baisse depuis quelques semaines.
"Nous avons tendance à mal débuter nos rencontres depuis plusieurs matchs. Moralement, c’est dur de se relever après trois défaites consécutives. Face au Cercle, nous avons su prouver que nous repartions de l’avant. Savoir réagir après ce but encaissé après 30 secondes, c’était le plus important pour nous, vu notre situation, et nous l’avons très bien fait. À nous désormais de retrouver notre football, car il est temps d’écrire un nouveau chapitre."
Qu’est-ce que vous devez améliorer dans votre jeu ?
"Je dois savoir plus me projeter vers l’avant car je n’apporte pas encore l’impact offensif qu’il faut. C’est un problème qui semble être général dans le groupe vu nos soucis devant le but. Pour le reste, je pense faire le boulot qu’il faut défensivement et dans chacune de mes trajectoires de course."
Ce samedi, c’est l’Antwerp. Une équipe assez difficile à jouer.
"C’est toujours compliqué un match face aux Anversois. Il faudra se remobiliser. Nous avons la chance de les affronter sur notre terrain où nous sommes très forts. Il faut montrer à tous que nous avons du mental et que malgré une mauvaise passe, nous savons rebondir."
"La règle du quota de Belges est débile"
Hollerbach se plaint de devoir reprendre des joueurs qui ne le méritent pas.
Bernd Hollerbach n’est pas friand des règles imposées en Pro League, notamment celle du quota de 6 joueurs formés en Belgique (pendant 3 saisons avant leurs 23 ans pour les étrangers) imposés dans ses 18 à chaque match (article 1422). “C’est débile comme règle” assure le mentor allemand. “Je dois reprendre des joueurs belges qui méritent bien moins que des étrangers. À chaque rencontre, je dois me passer d’éléments à la mentalité exemplaire rien que parce que je suis obligé de rependre des Belges.”
Pour se défendre, le tacticien du REM cite deux cas précis.
“J’ai déjà dû laisser Vaso Vasic chez lui à cause de cette règle. Aller dire à quelqu’un qui a la carrure d’un gardien numéro 1 qu’il n’est pas sélectionné car il n’est pas Belge, c’est difficile. Pareil pour Antonov qui fait toujours preuve d’une mentalité exemplaire à chaque entraînement. C’est vraiment compliqué de faire des choix pareils chaque semaine”, explique le coach. “Pour remplir mon quota, je dois donc prendre des joueurs qui ne se sont pas spécialement montrés motivés lors de la semaine ou qui ne correspondent pas à ce dont j’ai besoin sur mon banc pour le match. Moi, je voudrais pouvoir sélectionner les joueurs qui ont montré le plus d’envie et de combativité à l’entraînement.”