Après la défaite face à La Gantoise, Mazzù avait fait son temps à Genk
Les Limbourgeois font grise mine et leur coach, Felice Mazzù, est sur la sellette…
- Publié le 12-11-2019 à 07h01
- Mis à jour le 12-11-2019 à 10h03
Les Limbourgeois font grise mine et leur coach, Felice Mazzù a été remercié ce mardi matin…
Ces dernières semaines, les nuages s’amoncellaient au-dessus du Limbourg et plus particulièrement du Racing Genk. Avec une seule victoire (contre le Cercle Bruges) en six sorties toutes compétitions confondues avant ce week-end, les Limbourgeois ne faisaient plus peur à grand monde et se devaient de réagir à domicile face à la Gantoise sous peine de rentrer dans une zone orageuse.
Et face aux Gantois, il n’a pas fallu deux minutes (1 minute et 56 secondes précisément) pour que le ciel tombe sur la tête de Mazzù et des siens via un but de Depoitre. Au retour des vestiaires, la Gantoise n’a cette fois attendu qu’1 minute et 24 secondes pour secouer la défense visitée, complètement aux abois. Thomas Kaminski, le gardien adverse, a ensuite réalisé plusieurs arrêts pour garder le zéro et faire plonger Genk dans ce qui ressemble de plus en plus à une petite crise.
Cette sixième défaite en championnat de Sébastien Dewaest et ses coéquipiers fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase des dirigeants du club, qui ont rencontré ce mardi Felice Mazzù, arrivé de Charleroi cet été. "Je n’ai pas encore parlé avec la direction", expliquait le coach carolo au micro de Sporza, à l’issue de la défaite de ses ouailles. "J’ai vu et lu tout ce qui a été dit ces derniers jours sur la situation. Nous verrons ce qu’il se passera dans les prochains jours. Ce n’est pas à moi de prendre cette décision et, tant que je suis ici, je me donnerai à 100 %. Je reste serein malgré tout car je sais que j’ai tout donné."
Après six saisons passées du côté du Pays noir, Felice Mazzù est donc contraint de quitter le Racing Genk six mois seulement après l’avoir rejoint. En quittant Charleroi, l’entraîneur de 53 ans voulait se lancer un nouveau défi, en sachant pertinemment bien que la saison d’après-titre allait être compliquée du côté de Genk, sacré champion de Belgique. Le vent de fraîcheur des premières semaines a désormais laissé la place à une zone de perturbations que la direction du club veut pousser loin du Limbourg, au risque de rater le train des playoffs 1. Un train au sein duquel la Gantoise se trouve assise confortablement, en plein soleil…