Le décrassage du lundi: un planté de drapeau, la grippe de Marin et Courtrai en PO1

Le fait : le planté de drapeau de la discorde

On se souvient de Pocognoli à Charleroi et, plus récemment de Trossard, qui avait planté le drapeau de Genk au milieu de la pelouse synthétique du Stayen (ce qui avait mis le feu aux poudres et provoqué des incidents entre supporters). Il y a désormais Irvin Cardona. L'attaquant du Cercle a planté le drapeau du Cercle au milieu du stade Jan Breydel après le partage dans le derby de la Venise du Nord, face au FC Bruges (2-2). Le joueur s'est justifié."J'ai simplement mis le drapeau pour montrer qu'on était chez nous. Il n'y a rien de personnel contre le Club". Qui ne l'a visiblement entendu de cette oreille, puisque Dion Cools et Brandon Mechele l'en ont empêché et de nombreux protagonistes des deux camps ont tenté d'en venir aux mains. Ambiance.

La maladie : le moteur de Marin était grippé

On l'a appris dès la fin de la rencontre entre Genk et le Standard : Cimirot et Marin ont joué la rencontre grippés. Ceci explique sans doute en grande partie la prestation décevante des deux médians du Standard. Et c'est surtout dans le chef de Marin que la maladie s'est faite le plus ressentir. Durant ses 80 minutes sur le terrain, le milieu roumain, d'ordinaire très précis, a perdu 7 ballons. C'est énorme pour un médian et cela a emmené le danger dans la surface liégeoise à plusieurs reprises. La prochaine fois, il restera dans son lit.

La phrase : "Si on continue à gagner une place par semaine, on sera en PO1"

Il y avait Anderlecht, Saint-Trond, Gand et Charleroi. Il y a désormais Courtrai. A force de grappiller des points par ci par là, les hommes d'Yves Vanderhaeghe ne sont plus qu'à quatre point du top 6. "Si on continue à gagner une place par semaine, on sera en PO1", souriait le coach du KVK après la victoire à Eupen, samedi soir. En cas de victoire la semaine prochaine face à Charleroi, les Flandriens pourraient encore gagner une place. Et ils doivent encore rencontrer... Anderlecht avant la fin de la phase classique. Alors, pari tenu ?

Le petit nouveau : Kinoshita, le Japon... et le talon

Décidément, Saint-Trond rime avec Japon. On connaissait déjà les excellents Tomisayu, Kamada et Endo, tous trois buteurs avec les Canaris depuis le début de la saison. Il faut désormais ajouter Kosule Kinoshita à la liste. L'attaquant, arrivé gratuitement de Halmstad (Suède) cet hiver, a offert une victoire importante en vue des PO1 à ses couleurs en toute fin de rencontre. De manière peu orthodoxe, puisqu'il a d'abord tenté une talonnade, qui a été repoussée... sur l'arrière de son pied avant de terminer sa course au fond des filets. Japon, ça rime aussi avec talon.

L'initiative : Lokeren invite des étudiants pour se maintenir

La victoire de Lokeren face à l'Antwerp a rendu un peu d'espoir de maintien aux supporters de la lanterne rouge. Qui ne s'avouent pas vaincus et ont déployé une banderole "Nous ne sommes pas morts." Pour réussir l'immense exploit de se maintenir, avec cinq points de retard sur Waasland-Beveren, 15e, à cinq journées de la fin de la phase classique, Lokeren va avoir besoin du soutien de ses fidèles. Plusieurs actions sont menées dans ce sens. Ainsi, le 17 mars prochain, des étudiants et enseignants de primaire et de secondaire seront invités à se rendre gratuitement à Daknam pour la dernière rencontre de phase classique entre Lokeren et le Cercle. Espérons pour eux que, d'ici là, la fin de la récréation n'aura pas encore sonné...