Grâce aux arbitres, on a vu le point faible d’Anderlecht (VIDEOS)
Y a-t-il eu un Clasico ce dimanche à Anderlecht ? Non. La seule vraie affiche du jour a eu lieu à Gand, où l’on a vu une rencontre d’un très bon niveau. Un édito signé Benoît Delhauteur.
- Publié le 30-01-2017 à 06h19
- Mis à jour le 30-01-2017 à 08h24
Y a-t-il eu un Clasico ce dimanche à Anderlecht ? Non. La seule vraie affiche du jour a eu lieu à Gand, où l’on a vu une rencontre d’un très bon niveau. Mais au stade Constant Vanden Stock, il n’y a pas eu de match. Parce que Bart Vertenten, mal conseillé par son assistant, s’est tout simplement planté. Malgré tout, ce non-match a livré deux enseignements importants.
Le premier concerne le Standard : non, cette équipe n’est pas finie. Les Rouches ont fait preuve d’une solidarité exemplaire. Dossevi a eu raison de la qualifier de "fraternité". Ce match pourrait même constituer un vrai déclic pour les Liégeois. Mais attention : défendre - et dans ce cas, très bien défendre - c’est une chose, attaquer et aller gagner des matches en est une autre. Pour aller chercher une qualification en playoffs 1, le Standard devra attaquer, marquer et produire du jeu. Et s’il joue (enfin) à son niveau, il n’est pas inférieur à des équipes comme Ostende, Malines ou Genk.
La seconde leçon du jour concerne Anderlecht. L’énorme erreur arbitrale a fait voir au grand jour son plus grand point faible cette saison : son incapacité à produire du jeu quand il a le ballon. "L’entraîneur veut toujours laisser la balle à l’adversaire", a confié Leander Dendoncker. Sauf que cette fois, Anderlecht avait le ballon. Et se demandait quoi en faire. Les futurs adversaires des Mauves vont certainement s’inspirer de ce Clasico et leur laisser le ballon. Il faudra alors que le RSCA se montre plus inspiré. Et développe plus de jeu…