Un premier faux pas pour Bruges: "De manière générale, c’est de notre faute"

Philippe Clement avait du mal à dissimuler sa colère après le partage (0-0) de vendredi.

"Bien sûr que je suis déçu parce que nous avons perdu deux points. De manière générale, c’est de notre faute. Nous n’avons pas joué assez vite au football, contre un adversaire qui défendait comme au handball, avec dix, voire onze joueurs. Il faut trouver des solutions pour faire face à de tels blocs. Nous avons essayé, mais nous n’avons pas produit assez de jeu. C’est la première fois que ça arrive. En ce sens, c’était un match intéressant, car il faudra en tirer les leçons."

Une circulation de balle trop lente, des individualités qui ne font pas la différence, beaucoup de gestes techniques ratés, ce sont les principales raisons de l’échec brugeois. Philippe Clement en voyait une autre : la poussée dans le dos de Koch sur Vormer, dans le rectangle.

"Je suis très curieux de savoir pourquoi il n’y a pas eu de penalty sifflé. Je ne suis pas du style à m’épancher sur les décisions arbitrales. Mais même à cinquante mètres de la phase, on voyait bien qu’il y avait faute."

Surtout que le VAR n’est même pas intervenu sur une phase pourtant litigieuse.

"Une telle décision est encore plus difficile à digérer car vous savez que la technologie est disponible pour visualiser et revoir la phase."

Malgré un système très défensif, ce sont même les Eupenois qui se sont procuré les meilleures possibilités.

"C’était du handball. C’est la première fois de la saison que nous avons joué contre une équipe aussi basse. Il n’y avait pas d’espace. Nous n’avons pas trouvé les ouvertures. Eupen est venu jouer de manière négative et l’arbitre aurait dû protéger l’équipe qui voulait jouer. Nous n’avons même pas reçu un penalty qui était pourtant justifié. Je pense qu’il ne s’agit pas d’un manque de créativité de notre part, ce n’était juste pas facile contre un tel bloc" , analysait Hans Vanaken, lui aussi très frustré.