Les Brugeois minimisent leur défaite face à l'Antwerp: "Nous disputons un marathon, pas un sprint"
Les Brugeois n’accusent pas le coup après leur première défaite de la saison.
- Publié le 12-11-2019 à 11h35
- Mis à jour le 12-11-2019 à 11h36
Les Brugeois n’accusent pas le coup après leur première défaite de la saison. La dernière fois que le Club Bruges a encaissé deux défaites de rang remonte à plus d’un an. En octobre 2018, il s’était incliné à l’Atletico Madrid avant de perdre au Standard. Deux matchs en déplacement, comme ceux qu’il vient de livrer au PSG et à l’Antwerp.
Faut-il y déceler une relation de cause à effet ?
Philippe Clement ne l’exclut pas : "La Champions League a-t-elle pesé sur notre prestation à Deurne ? Oui, car l’enchaînement rapide des matchs a quelque peu émoussé notre fraîcheur. Mais ce n’est pas une excuse. Nous avons constitué un effectif suffisant pour jouer tous les trois jours. Ce soir, j’ai ainsi remplacé quatre joueurs. Et nous tenons à disputer la Champions League tous les ans."
L’" incident Diagne " aurait-il perturbé le groupe ? "Non", assure Simon Mignolet. "L’épisode est oublié, même si la presse s’est beaucoup épanchée sur le sujet. Et, contrairement à ce qu’on a pu lire, aucune dissension entre joueurs n’a lézardé l’effectif."
La première défaite du Club en championnat a plus irrité les Brugeois qu’elle ne les a affectés : "Nous ne méritions pas de perdre mais les Anversois étaient plus affûtés que nous dans les duels", déplore Vanaken.
"Ils se sont montrés plus efficaces que nous", enchérit Philippe Clement, qui faisait référence à la grosse occasion gâchée par Schrijvers et à une autre mal négociée par Vanaken.
"Il n’y a pas de honte à s’incliner devant cet Antwerp-là, avoue Mignolet. Et puis, une défaite en quatorze matchs, ce n’est pas un drame. Cela ne doit toutefois pas nous empêcher de travailler sur les lacunes constatées à Deurne."
Les Brugeois n’ont pas su réagir après le penalty de Mbokani. Ils n’ont pas répondu avec leurs armes habituelles au défi physique imposé par des Anversois qui pressaient haut et qui s’appuyaient sur la vélocité de Lamkel Ze : "Inexistant avant la pause, Didier s’est mis en route après le repos", se réjouit Laszlo Bölöni. "Ce joueur est capable d’aller dans les extrêmes… et dans les deux sens."
Impliqué dans les deux buts, Kossounou peut en témoigner.
Même si Philippe Clement regrette la trêve internationale, qui le prive d’un contrôle permanent sur l’état physique de ses joueurs, les Brugeois vont avoir le temps de réenclencher la marche avant : "Ce groupe sait qu’il dispute un marathon et pas un sprint. On pressentait qu’on allait perdre à un moment ou à un autre. Cet Antwerp-là peut jouer le titre. En tant qu’Anversois, j’en parle en connaissance de cause."