Leko : "On vise le 25 sur 30"
"Même si on n’a qu’1 % de chance, on la jouera à fond", affirme le coach brugeois.
- Publié le 16-05-2019 à 06h51
"Même si on n’a qu’1 % de chance, on la jouera à fond", affirme le coach brugeois. Longtemps équipiers, Ivan Leko et Philippe Clement sont restés des amis. Devenus entraîneurs, du Club Bruges et du Racing Genk, ils se disputent le titre avant que le second cité succède très vraisemblablement au premier sur le banc du Club Bruges.
Dans leur point presse avant le sacre possible du Racing, ils ont tous deux juré d’une même voix, à distance : "Seule la prestation de notre équipe nous importe. On ne s’intéressera au score de notre adversaire qu’au coup de sifflet final."
Ivan Leko est le seul entraîneur de Pro League à avoir clamé, avant les trois coups, qu’il visait le titre.
Il assure qu’il le convoite toujours : "Notre pourcentage de réussite est peut-être de un pour cent. Mais, comme avant la réception de Genk, on espère encore un miracle. Liverpool et Tottenham peuvent l’attester : les miracles existent bien, en football. Mais pour y prétendre on doit, d’abord, gagner au Standard."
Là où, dans la phase classique, le Club Bruges avait été balayé par son adversaire comme il ne l’avait pas été avant cette exhibition liégeoise et comme il ne le fut plus par la suite : "Sclessin s’inscrit parmi les déplacements les plus périlleux pour le Club Bruges. Mais on ne gagnait jamais non plus à Anderlecht, avant ces PO1-ci. Je crois résolument que nous recelons les qualités suffisantes pour nous imposer contre ce Standard-là."
La victoire contre Genk a-t-elle conféré un avantage psychologique au Club ?
Ivan Leko en doute : "L’important était de démontrer au concurrent direct qu’on était les meilleurs. On l’a battu deux fois, on a concédé un partage et concédé une défaite C’est bien."
Dans ces PO1, le Club a glané 19 points sur 24. "Ce bilan me rend fier de mes joueurs. Sur le plan de la mentalité, du football pratiqué, de la passion affichée et des buts inscrits, ils ne se sont jamais relâchés, en dépit de la pression permanente qui a pesé sur eux. On veut terminer en force, quoi qu’il arrive, pour porter le record interne du Club à 25 points sur 30."
Ruud Vormer, qui a conservé un excellent souvenir de Michel Preud’homme, possède toujours son numéro de téléphone : "Non, je ne l’appellerai pas, assurait-il dimanche. Michel veut nous battre. J’espère que nous arriverons à le surprendre."
Ivan Leko serait, lui, le plus heureux des coachs si, le 19 mai, Bruges coiffait Genk sur le fil. Le 19 mai, jour de l’anniversaire de ses jumelles…