Bruges veut rester maître chez lui : "Genk Champion ? Oui mais pas ici !"
- Publié le 12-05-2019 à 08h29
- Mis à jour le 12-05-2019 à 09h39
Une équipe lauréate de la phase classique qui réalise aussi le meilleur parcours dans les PO1 après sept journées sur dix et qui est la seule à n’avoir jamais été battue deux fois de rang en 47 rencontres de championnat mérite, objectivement, le titre. Elle le mérite d’autant plus que la qualité de son football a été unanimement louée tout au long de la compétition.
Trente-et-un ans après sa fondation, le Racing Genk pourrait, ce dimanche soir, célébrer le 4e titre de sa jeune histoire après ceux de 1999, 2002 et 2011. Il lui suffit, pour atteindre ce Graal, de réaliser la passation des pouvoirs parfaite en allant s’imposer dans le fief du Club Bruges, le champion sortant qui demeure son ultime rival.
Mais ce dernier n’entend absolument pas subir un second camouflet après celui qu’Anderlecht lui avait déjà infligé en 2010. Sous pression mais hyper motivés et soutenus par un public déchaîné, les Brugeois se sont persuadés qu’ils ont encore une chance non seulement de retarder l’échéance mais peut-être aussi de coiffer le favori limbourgeois sur le fil. "En battant le leader, nous instillerions le doute dans l’esprit de ses joueurs", martèle Ivan Leko.
Les Brugeois ne manquent pas d’arguments. Cette saison, le Club est brillant contre les grands, particulièrement à domicile. Il y a glané 22 points sur 24, ne cédant deux unités qu’à La Gantoise. Sa différence de buts - 22 marqués, 4 encaissés - est significative.
Mais à l’inverse du Racing, le Club Bruges n’a pas le droit à l’erreur: il est condamné à s’imposer pour y croire encore un tout petit peu. Même un partage de l’enjeu offrirait, très certainement, le titre à Genk, jeudi prochain. Les meilleurs joueurs de ces deux dernières saisons vont se retrouver aux prises une dernière fois avant, pour certains, de s’égailler sous d’autres cieux. On attend qu’ils nous offrent un spectacle digne d’eux.