A Bruges, il faut renouer, vite, le fil rompu…

Si exaltant lors de ses trois premiers matchs, qui lui avaient fait espérer un authentique parcours de champion dans ces PO1, le Club Bruges vient de fâcher à deux reprises son entraîneur. Ivan Leko n’a même pas hésité à assimiler ce partage des points à l’Antwerp, pas blâmable dans l’absolu, à une défaite.

Il a surtout reproché à ses joueurs une première période trop soft et un jeu sans ballon très insuffisant car il ne créait pas d’espaces permettant de solliciter le partenaire libre éventuel. L’entraîneur du Club avait raison de déplorer ces manquements. Un fil s’est rompu dans le football du Club lors du match manqué à Genk.

Dans ses trois premières rencontres, son équipe s’était lancée résolument et collectivement à l’assaut de son adversaire, lui imposant un pressing offfensif insoutenable. Elle n’a reproduit ce schéma de jeu qu’en tout début de partie à Genk. Lundi, elle ne s’est appliquée à le faire qu’en seconde période, faisant ainsi, curieusement, basculer les échanges.

S’il veut confirmer son titre, Bruges doit redevenir conquérant. Il a prouvé qu’il pouvait le faire. Il doit le faire.