Cheick Keita: "La Belgique doit être un tremplin"
Cheick Keita, nouveau transfuge, livre ses premières impressions.
- Publié le 05-07-2018 à 09h03
Cheick Keita, nouveau transfuge, livre ses premières impressions. C’est à Bitburg, au cœur de l’Eifel, que les Pandas sont en stage. Dans un lieu plein de quiétude, à peine perturbé par le vol majestueux d’un oiseau de proie à l’envergure impressionnante.
Le calme, c’est justement ce que voulait Claude Makélélé. Les Eupenois ne sont pourtant pas les seuls à avoir choisi l’endroit pour y effectuer leur stage. Le FC Homburg (Regionaliga) et deux équipes locales de jeunes y séjournent. Il y a toutefois suffisamment d’espace pour que chacun s’y sente à l’aise.
C’est dans ce contexte bucolique que Cheik Keita a découvert son nouveau club. Il est sympa, ce grand gamin de 22 ans né à Paris. Et prompt à rappeler un parcours déjà dense : "J’ai effectué ma formation au FC Paris puis à Clairefontaine et à Monaco. Ensuite j’ai été transféré en Italie, dans la région de Gènes, à Entella. De là, je suis parti à Birmingham avant de revenir dans la péninsule, à Bologne. Me voilà à Eupen."
Ne dites pas à Keita qu’après avoir humé le parfum du gazon anglais et italien, un passage par Eupen constitue un pas en arrière. Il argumente : "Je mentirai si je disais que je connais la Belgique. Hormis Anderlecht, Bruges et le Standard, les autres clubs me sont inconnus. Toutefois que les Diables Rouges constituent une formidable vitrine, même si plusieurs d’entre eux évoluent dans de grands clubs étrangers. En fait, j’espère que le championnat belge pourra me servir de tremplin."
Cheick Keita (malien d’origine) se dit enfin heureux du transfert de… Samuel Bastien à Sclessin. "Oui, c’est un bon ami. Étant donné que Liège n’est pas très loin d’Eupen, j’aurai l’occasion de le voir souvent. C’est super !"