À Eupen, certains organismes ont-ils besoin de souffler?
La semaine avec trois rencontres programmées, Eupen l’avait entamée de manière optimale, signant un 6 sur 6 inespéré en prenant la mesure, au Kehrweg, d’Anderlecht puis du Cercle.
- Publié le 11-11-2018 à 12h31
- Mis à jour le 11-11-2018 à 12h40
Un commentaire signé Emmanuel Thyssen.La semaine avec trois rencontres programmées, Eupen l’avait entamée de manière optimale, signant un 6 sur 6 inespéré en prenant la mesure, au Kehrweg, d’Anderlecht puis du Cercle.
Par contre, à Lokeren déjà, on a senti une baisse de régime, accentuée par un double handicap vite concédé.
Une impression confirmée face à Saint-Trond. Sans vouloir diminuer les mérites de la formation limbourgeoise, tous les secteurs de la formation germanophone ont été moins inspirés.
Que ce soit Van Crombrugge sur le premier but, Bushiri sur le deuxième, toute l’équipe sur le troisième et la défense, passive, sur le coup de poignard de Boli.
Certains organismes ont-ils besoin de souffler ? On a en tout cas senti des joueurs habituellement vifs (tels Toyokawa ou Amani) plus empruntés. Idem pour Bushiri, qui n’a que 18 ans.
Nul doute, Claude Makelele va profiter de la mini-trêve internationale pour (re) travailler les fondamentaux avec les éléments restant au pays. Car il faudra faire sans Marreh, Keita, Yagan, Bushiri, appelés à remplir leurs devoirs internationaux. "Ils vont changer d’air ? Cela leur fera du bien", résume le T1 français…