Édito: la fin du #balancetoncoach ?
Un édito de Christophe Franken.
- Publié le 23-10-2017 à 08h31
- Mis à jour le 23-10-2017 à 08h32
Un édito de Christophe Franken.Trois entraîneurs étaient en difficulté avant de débuter ce week-end en Pro League. Le premier a perdu, le deuxième a fait match nul et le troisième a gagné. Mais bonne nouvelle : on n’attend pas l’officialisation d’un nouveau C4 ce lundi. Cinq clubs ont déjà changé de coach et ce serait bien d’attendre un peu avant de continuer cette horrible série (la plus meurtrière de tous les championnats européens jusqu’à présent).
Celui qui a perdu, c’est Yannick Ferrera. Largement battu dans un match de la peur à Eupen. Avec un bilan comptable catastrophique, on ne donnerait normalement pas cher du jeune coach bruxellois. Heureusement, Malines semble avoir de la patience. En réalisant un mercato avec de nombreux joueurs en manque de temps de jeu (Kawaya, Rherras, Schoofs, Pedersen et Ganvoula), il était clair qu’il faudrait attendre pour que la mayonnaise prenne. Et puis avec un (beau) contrat d’encore deux ans, le licenciement de Ferrera coûterait cher aux dirigeants malinois…
Celui qui a fait match nul, c’est Yannis Anastasiou. Un bon match nul arraché contre Gand par des joueurs qui n’ont rien lâché jusqu’au bout de la rencontre. Preuve qu’ils ne semblaient pas vouloir voir leur entraîneur prendre la porte. Si le siège éjectable est toujours tremblotant, il ne devrait pas s’activer tout de suite.
Et celui qui a gagné, c’est Albert Stuivenberg lors d’un match serré mais joliment géré par ses Genkois au Parc Astrid. Avec une arrogance toute néerlandaise, il expliquait qu’il ne se sentait pas menacé avant cette rencontre mais dimanche, il a regagné un crédit qui avait fondu comme du gouda au soleil ces dernières semaines.
Pourvu que ça dure pour cette profession si difficile à exercer chez nous…