Younes Delfi, l'ailier droit du Sporting de Charleroi : "Je reviens à un bon niveau"
Younes Delfi croise les doigts pour que la malchance le quitte…
- Publié le 16-08-2019 à 07h39
- Mis à jour le 16-08-2019 à 07h40
Younes Delfi croise les doigts pour que la malchance le quitte… Blessure à la tête, petite commotion, problème à la cuisse et puis à la cheville. Le début de saison de Younes Delfi a été marqué par la malchance. À un point tel que Mehdi Bayat a failli utiliser un moyen peu commun pour conjurer le sort : "Il faudra faire appel à un marabout."
"C’est vrai, j’ai connu un début de saison compliqué avec des blessures" , expliquait l’Iranien mercredi soir après la rencontre amicale remportée (0-2) par le Sporting face à l’Olympic. " Je suis en train de revenir à un bon niveau et pour le moment je me sens très bien."
Assez discret deux jours plus tôt lors des 45 minutes disputées avec les U21 contre le FC Liège en Coupe de Belgique, Younes Delfi a montré de belles choses face à l’Olympic en inscrivant un… ou deux buts (NdlR : personne ne savait très bien si sur le premier but du Sporting le coup franc de Delfi avait été dévié ou pas de la tête par Jérémy Perbet) tout en se montrant encore dangereux à plusieurs reprises dans une position axiale derrière l’attaquant.
"J’ai essayé de montrer contre l’Olympic mes qualités offensives, expliquait le joueur courtisé par le PSV avant de venir à Charleroi. Le but est de convaincre l’entraîneur de m’utiliser dans les matchs officiels. En ce qui concerne ma position, je m’adapte à ce que le coach demande. Ma position naturelle est sur un flanc. Mais si l’entraîneur décide que je dois jouer dans l’axe, j’y joue."
Arrivé en janvier 2019 au Sporting, le jeune Younes Delfi (18 ans) est considéré comme un grand espoir du football iranien. Et il veut profiter de cette deuxième saison à Charleroi pour se montrer.
"Lors de ma première saison à Charleroi je n’avais pas d’expérience. Maintenant je possède un vécu au Sporting pour réaliser un bon championnat."
Dans une équipe qui pratique un football différent de celui pratiqué la saison dernière.
"Felice Mazzù avait une vision plus italienne du jeu, avec un football plus défensif, conclut celui qui fut titularisé à quatre reprises la saison dernière. Et cela fonctionnait bien. Avec Karim Belhocine, notre jeu est plus offensif. On attaque plus et on met un plus grand pressing sur l’équipe adverse. Peut-être que cela correspond mieux à mes caractéristiques."
À lui de prouver en gommant les imperfections dans son jeu qu’il peut devenir un concurrent sérieux pour l’une des trois places derrière l’attaquant de pointe. Et de prier pour que la malchance le quitte.