Younes Delfi: "Je suis un soldat pour le coach"
Younes Delfi est prêt à apporter ses qualités au service de Charleroi.
- Publié le 16-02-2019 à 07h17
- Mis à jour le 16-02-2019 à 17h26
Younes Delfi est prêt à apporter ses qualités au service de Charleroi. Débarqué au Sporting Charleroi durant le mercato hivernal, Younes Delfi est arrivé chez les Zèbres dans l’optique d’augmenter la concurrence sur les flancs. Capable de jouer à gauche mais aussi à droite de l’attaque zébrée, Delfi n’a pas mis longtemps à accepter l’offre de Charleroi. "Je voulais quitter l’Iran" , explique-t-il, traduit par Mehdi Bayat. "Je me suis bien préparé à venir en Europe. Beaucoup de clubs étaient intéressés après mes prestations à la Coupe du monde U17 avec l’Iran. Le PSV me voulait mais cela ne s’est finalement pas fait. J’ai préféré la solution de Charleroi, qui me semblait plus saine."
Dans le Pays noir, Younes Delfi retrouve son compatriote Ali Gholizadeh et sait aussi que Kaveh Rezaei a cassé la baraque dans ce club. "Le fait de voir Rezaei réussir à Charleroi et de voir Gholizadeh s’intégrer rapidement m’a donné envie de venir ici" , avance Delfi. "Je sais que si je travaille convenablement, je recevrai souvent ma chance."
Et cette chance, il n’a pas tardé à la recevoir une première fois : pour sa première sélection, l’Iranien a été titularisé d’entrée de jeu face à Ostende. Une première plutôt réussie pour le jeune joueur de 18 ans qui a montré toute l’étendue de ses qualités techniques. "Je ne m’attendais pas à une titularisation directe" , avoue Delfi. "Je suis très content d’avoir eu la confiance du coach mais je sais que je peux faire encore mieux. J’ai peut-être joué avec une certaine pression de trop bien faire. Je suis un soldat pour l’entraîneur et l’équipe, et je suis là pour faire en sorte d’appliquer au mieux les consignes."
Malgré la barrière de la langue, Younes Delfi a réussi à déjà bien s’intégrer au sein d’un groupe connu pour être facile à vivre. "Mon intégration s’est bien déroulée malgré le fait que je ne parle pas le français" , commente Delfi. "C’est la première fois que je ressens quelque chose d’aussi fort dans un vestiaire. En moins d’une semaine, j’ai été intégré par tout le monde au club, par le coach, par les joueurs… J’ai aussi appris plus en dix jours à Charleroi au niveau tactique et dans l’organisation qu’en deux ans en Iran. La langue ne sera donc pas un problème car le football reste un langage de terrain."
L’Iranien est conscient que le Sporting se trouve dans une situation délicate au classement mais est prêt à faire tous les sacrifices pour aider les Zèbres à atteindre leur objectif des playoffs 1. "J’ai compris que nous avions cinq finales importantes à jouer et je vais me préparer au mieux pour être prêt à chaque match" , s’exclame, motivé, l’ancien joueur d’Esteghlal Khuzestan. "Je suis un soldat à la disposition du coach et c’est lui qui décidera s’il faut me titulariser ou non. Si c’est le cas, je serai prêt à prendre mes responsabilités."