Un nouvel Iranien à Charleroi: "Kaveh Rezaei a ouvert une porte"

Après Kaveh Rezaei, Ali Gholizadeh et Omid Noorafkan, Charleroi continue donc à utiliser la filière iranienne qui lui réussit plutôt bien. "Kaveh Rezaei a ouvert une porte", explique Mehdi Bayat, d’origine iranienne. "La Coupe du monde a aussi fait comprendre au monde entier que l’Iran avait de très bons joueurs. J’ai personnellements des contacts sur place avec qui je peux communiquer dans leur langue. Et puis, c’est plus facile pour un Iranien de s’adapter dans un club européen où il peut compter sur des gens de son origine."

Car si Younes Delfi a choisi Charleroi, alors que plusieurs clubs dont le PSV le voulaient, c’est aussi grâce à la présence de Bayat à la barre du club et celle d’Ali Gholizadeh au sein de l’effectif. "Il préfère aller dans un club où le patron est Iranien et où il aura plus de facilités à s’adapter", analyse l’administrateur-délégué qui est convaincu des qualités du joueur de 18 ans. "C’est un vrai milieu offensif qui est polyvalent. Il peut jouer à gauche, à droite ou en soutien de l’attaquant. Il est très technique et va pouvoir apporter quelque chose à Charleroi."

Dans le sens des départs, Omid Noorafkan est retourné dans son club d’origine, Esteghlal FC, après être arrivé à Charleroi durant l’été. Avec seulement 37 minutes jouées sous Felice Mazzù, le joueur de 21 ans n’a jamais réussi à s’imposer dans le Pays noir. "Je ne veux pas parler d’échec pour Noorafkan", avance Mehdi Bayat. "Je reste persuadé qu’Omid, qui est le capitaine des U23 iraniens, est un super joueur. Il a une cote exceptionnelle en Iran et de nombreux clubs du championnat iranien se sont battus pour l’avoir cet hiver. Il n’a pas eu la possibilité de se montrer à Charleroi car il y avait déjà du monde à sa place. La situation est différente avec Younes Delfi car il y a un réel besoin à la place de milieu offensif."

Il ne reste plus que la visite médicale à réaliser ce lundi après-midi avant que Delfi ne devienne officiellement Zèbre.