Mehdi Bayat: "Pas de friture entre Felice Mazzù et moi"
Mehdi Bayat l’assure : sa relation avec son entraîneur n’a pas changé
- Publié le 03-09-2018 à 12h42
- Mis à jour le 03-09-2018 à 12h57
Mehdi Bayat l’assure : sa relation avec son entraîneur n’a pas changé La vente de Kaveh Rezaei, avec laquelle Felice Mazzù n’était pas d’accord, aurait pu laisser apparaître quelques tensions entre Mehdi Bayat et son coach. Mais il n’en est rien.
"Felice Mazzù a dit, avec toute l’honnêteté intellectuelle qui le caractérise, qu’il n’était pas pour le départ de Kaveh Rezaei. Et je lui ai répondu que je n’étais pas pour non plus mais qu’il y a un moment donné où on se retrouve dans une situation pratiquement impossible à refuser. Je le dis clairement : pour cinq millions, je n’aurais pas vendu Kaveh Rezaei", précise l’administrateur délégué des Zèbres. "Il y a un moment où, par correction pour un joueur et un chiffre qui est mis en place, on ne peut pas dire non. Anderlecht et Bruges aussi ont, à certains moments, l’obligation de vendre des joueurs. Ils n’ont pas le choix. Charleroi a la même limite."
Et son entraîneur en est bien conscient.
"À un moment donné, tout le monde a sauté sur l’occasion pour dire qu’il y avait de la friture entre Felice Mazzù et Mehdi Bayat. Il ne s’est rien passé de tout cela… mais cela fait partie du jeu. Quand tout va bien, tout va bien. Et quand on passe par une zone de turbulences, c’est toujours plus vendeur de dire que ça va mal. Je peux vous certifier une chose : il n’y a jamais eu quoi que ce soit entre nous, si ce n’est un grand respect. Felice Mazzù reste mon coach. C’est moi qui ai été le chercher. Et j’ai envie de continuer à le faire grandir."
En lui donnant les bons outils…
"Le nouveau plan en novembre"
Mehdi Bayat ira rencontrer les supporters pour définir la nouvelle stratégie du club
Il y a une semaine, après la défaite décevante face à Courtrai (0-2), Mehdi Bayat, pris à partie par une partie des supporters zébrés, avait promis d’aller voir son public pour expliquer certains choix et certaines décisions stratégiques. Il a réédité ses dires après la victoire contre Mouscron.
"Lorsque j’ai l’impression que mon public n’est plus en phase avec moi, je dois aller lui parler, je dois lui expliquer les choses", précise-t-il. "Le plan 3-6-9 a fait son temps. Le plan 3-6-9 revisité aussi. Je suis en train de travailler sur un futur projet avec une perspective d’avenir. Cela va permettre à chacun de savoir quelles sont les perspectives d’avenir et notre ligne de conduite. Je veux dire : ‘Voilà ce qu’on va faire’, comme je l’ai fait pour le 3-6-9."
Pour la première fois , l’administrateur délégué du Sporting a donné un timing.
"Je pense qu’il me faut encore un peu de temps. Il faut laisser passer certaines choses, certaines échéances, et je présenterai ce projet en novembre. J’irai avec beaucoup de plaisir à la rencontre des supporters. Il y aura également des réunions qui seront organisées au stade pour ceux qui ont envie de venir mais qui ne sont pas dans un club de supporters. De cette manière, tout le monde pourra écouter ce que j’ai à dire."
Au moment de débuter un nouveau cycle.
"Je sens qu’au sein de club, les gens ont besoin de cela. Felice Mazzù et son staff sont dans leur sixième saison consécutive. Il faut que la flamme reste allumée et qu’on sente que Charleroi veut continuer à grandir. L’ambition est intacte et est présente. Et je pense que c’est très important de l’expliquer à tout le monde."