Medhi Bayat: "Petit à petit, Charleroi arrive à se positionner comme un vrai club formateur"
Seulement deux départs sont à déplorer chez les jeunes Zèbres. L’an dernier, ils étaient 14 à avoir quitté le Sporting volontairement. Preuve que l’école des jeunes évolue positivement.
- Publié le 23-05-2018 à 14h08
- Mis à jour le 23-05-2018 à 14h09
Seulement deux départs sont à déplorer chez les jeunes Zèbres. L’an dernier, ils étaient 14 à avoir quitté le Sporting volontairement. Preuve que l’école des jeunes évolue positivement.C’est un rendez-vous habituel en fin de saison : la soirée organisée par l’école des jeunes du Sporting Charleroi.
Une manière de tirer les conclusions de 2017-18 tout en tournant déjà son regard vers 2018-19. Le premier constat est limpide : l’école des jeunes (EDJ) de Charleroi évolue bien. "La météo est sereine au-dessus de Marcinelle", souriait Raymond Hens, le président de l’école des jeunes. "Au fil des années, nous sommes redevenus un club sérieux en matière de formation."
Une analyse partagée par Mehdi Bayat. "Petit à petit, Charleroi arrive à se positionner comme un vrai club formateur. C’est pourquoi le site de Marcinelle sera, normalement dès 2021, entièrement consacré au Zébrions . Les U21 et les pros n’y viendront plus (ils auront leur propre centre d’entraînement, une promesse depuis longtemps) . Des travaux vont être faits et tous les locaux présents sur le site seront utilisés."
L’administrateur délégué du Sporting s’est également félicité de l’arrivée de Samba Diawara, post-formateur, qui est chargé, depuis janvier, de faire le lien entre les jeunes et le monde pro. "C’est un élément très important pour nous. Nous l’attendions depuis longtemps."
Et il incarne l’envie du club de faire sortir des jeunes de son école des jeunes afin de les incorporer au noyau professionnel "afin que les supporters puissent s’identifier à eux". C’est LE vrai défi. Alain Decuyper, le directeur de l’EDJ, a, lui, dressé le bilan de la saison en compagnie d’Alex Teklak, le coordinateur de l’école des jeunes, et des différents staffs.
Un bilan positif (malgré quelques manquements sur le plan organisationnel) qui se matérialise par la signature de Joachim Imbrechts (16 ans - gardien) comme professionnel et par une fuite de talents bien moins importante qu’il y a douze mois (seulement deux départs volontaires au lieu de 14 en 2017).
Si la fusion des catégories U17 et U19 en une seule catégorie U18 a obligé le club à se séparer de plusieurs jeunes, Alain Decuyper l’assure : "La qualité augmente chaque saison."
De bon augure pour le club hennuyer, qui est devenu un habitué des PO1 (chez les pros comme chez les jeunes) et dont la réussite est incarnée, par exemple, par la victoire des U15 dans un tournoi majeur, à Marseille, en début de semaine. Une victoire qui en appelle d’autres….