La rétro 2017 du Sporting de Charleroi: un grand cru qui en appelle d’autres (VIDEO)
- Publié le 29-12-2017 à 14h00
- Mis à jour le 29-12-2017 à 13h00
Le Sporting a vécu une superbe année 2017 et grandit, mois après mois…. Dans la mémoire des supporters de Charleroi, l’année 2017 restera comme un excellent souvenir. Entre une qualification pour les PO1, un départ historique en championnat, et une deuxième place fin décembre, les satisfactions sont nombreuses…
1. Le moment clé de 2017 : le début de saison historique
En enchaînant cinq victoires lors des cinq premières rencontres de la saison, le Sporting a vécu le meilleur début de saison de son histoire. Un départ canon, marqué par quelques victoires mémorables (à Genk, face à Anderlecht avec un splendide but de Benavente, contre Zulte Waregem dans les arrêts de jeu…) qui a parfaitement lancé les Zèbres dans le championnat en leur donnant une énorme dose de confiance. Sur laquelle ils s’appuient encore aujourd’hui.
2. Le point positif : l’éclosion du duo Rezaei-Benavente
Il y a quelques mois encore, Charleroi était considéré comme une équipe qui défend bien mais qui marque peu. Désormais, le Sporting est une formation complète. Et elle le doit en partie à l’éclosion du duo Kaveh Rezaei-Cristian Benavente, qui incarne le renouveau offensif du Sporting. Les deux hommes, très complémentaires, forment aujourd’hui l’une des attaques les plus efficaces de Pro League.
3. Le point négatif : avoir manqué l’Europe
En validant sa participation aux PO1 en mars dernier, le Sporting avait fait d’une qualification européenne son deuxième objectif de la saison. Mais les Zèbres ont échoué à la pire position : la cinquième. Celle qui ne donne droit à rien…
4. L’homme de l’année : Felice Mazzù
Difficile de ne pas pointer le travail formidable effectué par le coach carolo et son staff. Que ce soit dans ses choix tactiques, dans sa capacité à former un bloc organisé ou dans sa gestion de groupe, Felice Mazzù excelle. Auréolé du titre de meilleur entraîneur belge de l’année le 18 décembre dernier, il semble, comme tout le club, évoluer de mois en mois. Où s’arrêtera-t-il ?
5. La déception de l’année : Chris Bedia
Après une période d’acclimatation de six mois, 2017 devait être l’année de Chris Bedia. Mais alors qu’elle touche à sa fin, l’attaquant ivoirien voudra sans doute l’oublier au plus vite. Il n’a pas été capable de répondre aux attentes placées en lui et, malgré une préparation convaincante (4 buts), il n’a été titularisé qu’à deux reprises, avant de se contenter d’un statut de remplaçant. Depuis lors, rares sont ses montées au jeu qui ont convaincu…
6. Le souhait pour 2018 : jouer l’Europe
"Pour un match, en Europe, je ferais n’importe quoi. Avec toi. Charleroi."
Dans les travées du Mambourg, le refrain est connu. Et cette saison, tout semble réuni pour que le Sporting dispute une compétition européenne l’an prochain. Que ce soit en gagnant la Coupe, l’objectif principal du club, ou en obtenant un ticket européen via les PO1. Au vu de la première partie de saison des Zèbres, tous les rêves sont permis…
Les phrases:
Mehdi Bayat, administrateur-délégué du Sporting : "La première ville francophone de Belgique mérite un grand club et on est en train de le devenir, même s'il reste beaucoup de travail."
Felice Mazzù, entraîneur du Sporting : "Si on a la chance de terminer dans les trois ou quatre premières places le 27 décembre, je pense que l'on pourra passer de belles fêtes."