Felice Mazzù: "J’ai un schéma en tête"

La première étape de ce sprint final a lieu ce dimanche à Bruges. Un déplacement qui n’a rien d’une sinécure pour des Carolos qui n’ont jamais réussi à l’emporter en dix rencontres dans la Venise du Nord (neuf défaites et un match nul). "Il n’y a pas que Charleroi qui connait des difficultés en déplacement à Bruges, les autres équipes aussi", a expliqué Felice Mazzù en conférence de presse. "Il y a une ambiance et une atmosphère corrosives là-bas. Le danger principal des Brugeois est leur dispositif qu’ils maîtrisent à la perfection chez eux. Ils ont aussi engrangé de l’expérience et de la maturité grâce à leur parcours en Ligue des Champions cette saison. Quand on voit que l’on parle de 25 millions d’euros pour Wesley, on comprend la qualité du noyau…"

Pour contrer cette équipe brugeoise, qui se situe à sept points du leader Genk, Felice Mazzù a un plan. "J’ai un projet en tête depuis le début de la semaine", analyse Mazzù. "J’ai un schéma que j’imagine depuis notre retour de stage. Quand je fais une composition d’équipe, je me demande d’abord qui sont les joueurs les plus en forme et quelles sont les forces de l’adversaire. Quand on va à Bruges, il faut prendre des précautions : si nous jetons tout dans la bagarre dès le début et que nous nous retrouvons sans solution par après, c’est dangereux."

Malgré certains absents (Gholizadeh, Niane, Nkuba), le T1 carolo croit en ses joueurs, en se rappelant de la victoire au match aller (2-1) mais aussi du 3-3 arraché à Bruges la saison dernière. "Nous avions réalisé un bon match avec beaucoup d’envie", se souvient Mazzù. "Nous avions mené au score, ce qui est rare à Bruges, en réalisant un match complet. Le premier quart d’heure sera très important."

Quoi qu’il arrive, Felice Mazzù ne considère pas cette rencontre comme un match couperet. "Nous allons faire le maximum pour revenir avec des points mais il restera huit parties par la suite", finit le Carolo. "Nous verrons où nous en serons à la fin du week-end…"