En PO2, les Zèbres devront hausser leur niveau

Car ce dimanche, face à une équipe d’Eupen démobilisée, les Zèbres se sont montrés trop gentils, comme en attestent les deux buts des Pandas. "La défaite ne fait pas plaisir, mais sans vouloir trop défendre mes joueurs, il y a eu beaucoup de changements dans l’équipe", explique Felice Mazzù.

Ce sont en effet six changements par rapport à l’équipe alignée face à l’Antwerp que le coach carolo a réalisés ce dimanche soir, ce qui a engendré un manque d’équilibre flagrant dans l’équipe. "Nous n’avons pas été assez équilibrés autant dans les tâches défensives qu’offensives, continue Mazzù. Il y a aussi eu des manquements techniques et nous avons laissé trop d’espaces dans nos reconversions."

Si l’envie était clairement présente chez certains joueurs, Osimhen en tête, Charleroi a manqué de précision et n’a jamais donné l’impression de pouvoir prendre le dessus sur un adversaire qui n’avait pris qu’un point sur les sept dernières rencontres, le tout avec une équipe à vocation très offensive. "À ceux qui répètent que Mazzù est un entraîneur défensif, j’espère qu’ils verront que ce n’est peut-être pas la meilleure solution quand nous jouons avec trois attaquants et un seul milieu défensif", avance le T1 des Zèbres, qui voulait aussi sortir des points positifs de ce match. "Victor Osimhen a augmenté son capital-but, en plus sur phase arrêtée. Et les nombreuses absences ont permis d’intégrer des jeunes ce qui est un point positif."

C’est donc finalement à la neuvième place, et avec neuf points de moins que la saison passée, que Charleroi termine cette phase classique. Fin mars, l’équipe de Mazzù devra montrer un autre visage si elle veut parvenir à jouer un rôle majeur dans ces playoffs 2. Plus d’une fois durant la partie, les supporteurs carolos n’ont pas hésité à montrer leur mécontentement, déçus du niveau affiché par leurs couleurs. "On veut des guerriers", ont-ils chanté.

Les playoffs 2 diront si le message aura été écouté...