Défaite d'Anderlecht à Genk: la tuile Kompany et un triste record
Le défenseur central s’est blessé à la cuisse. Il risque d’être absent plusieurs semaines. Anderlecht a bien réagi suite à sa sortie et aurait mérité d’arracher le nul.
- Publié le 24-08-2019 à 07h06
- Mis à jour le 24-08-2019 à 08h20
Le défenseur central s’est blessé à la cuisse. Il risque d’être absent plusieurs semaines. Anderlecht a bien réagi suite à sa sortie et aurait mérité d’arracher le nul. Les images de Vincent Kompany assis sur une glacière au bord de terrain avaient de quoi rappeler le buzz des débuts de Marcelo Bielsa à Marseille. L’image qui la précédait prêtait nettement moins à sourire.
À la 75e minute de jeu, Vincent Kompany s’écroule dans le rond central et lève la main au ciel. L’autre tient l’arrière de sa cuisse droite. Un mouvement trop souvent vu dans le chef du défenseur central dont la fragilité est devenue une triste marque de fabrique.
Kompany a quitté le terrain en boitant et en grimaçant. Impossible d’évaluer l’étendue des dégâts aussi peu de temps après les événements mais le visage de Kompany et le bandage qui lui entourait la cuisse ne laissent rien présager de bon. Il y a de fortes chances qu’il ne joue pas avec les Diables rouges. Il pourrait être absent un petit moment.
Comme si cette mauvaise nouvelle n’était pas suffisante, les Mauves ont une nouvelle fois perdu des plumes et ont égalé le record négatif de 2 points sur 15 qui datait de 1998. Ils n’ont pourtant pas démérité ce coup-ci.
Malgré une première mi-temps ennuyante, tout n’était pas à jeter. Anderlecht a appliqué un plan de jeu clair : ne pas laisser d’espace à Genk. Les Limbourgeois ont du mal face à des blocs bien compacts. L’équipe de Felice Mazzù a besoin de courir et seul Ito est parvenu à en trouver avant la pause. Le Japonais a accéléré, dribblé mais sans danger.
Pour le reste, Anderlecht n’a rien offert. Même lorsqu’un Genkois trouvait une ouverture, il y avait toujours des crampons mauves pour s’interposer.
Kompany avait d’ailleurs tenté un coup de poker en installant Nasri à la pointe de l’attaque. Le profil du médian axial offrait une personne en plus dans l’entrejeu en perte de balle.
Anderlecht savait qu’il pourrait être puni sur le moindre ballon mal géré en défense. Il en a suffi d’un seul. Sur un changement d’aile, Anderlecht a loupé sa reconversion défensive et a perdu trois duels de rang, laissant Samatta seul face au but. La punition a été instantanée. En une phase, la belle organisation a volé en 1 000 morceaux.
La perte de Kompany en fin de match aurait dû assommer les joueurs mais a eu l’effet inverse. Les Bruxellois se sont rebellés et ont maîtrisé la fin de rencontre. Ça jouait vite et bien. Genk en avait plein les pieds mais les belles tentatives d’Adzic n’ont pas suffi pour renverser la vapeur. Anderlecht méritait pourtant de revenir à la maison avec un petit point.