Charleroi rejoint sur le gong: "Rien à reprocher pendant 92 minutes"
Le Sporting a dominé le match mais de manière trop stérile avant de se faire punir.
- Publié le 10-02-2019 à 08h12
- Mis à jour le 10-02-2019 à 10h18
Le Sporting a dominé le match mais de manière trop stérile avant de se faire punir.
Après la lourde défaite de la semaine dernière face à Mouscron, on savait que Charleroi allait devoir réaliser une fin de parcours quasiment parfaite pour participer aux playoffs 1. On peut maintenant écrire qu’il faudrait un miracle pour que les Zèbres terminent la saison régulière dans le top 6. En perdant deux points contre Ostende dans les arrêts de jeu, les Carolos ont prouvé, une fois de plus dans ce championnat, qu’il leur manquait quelque chose pour se placer parmi les six meilleures formations de notre compétition. Auteurs d’une domination de tous les instants (61 % de possession de balle) en campant dans la partie ostendaise, les Hennuyers ont manqué de génie et de percussion (trois tirs cadrés sur dix-huit tentatives) pour prendre en défaut une formation flandrienne venue à Charleroi pour d’abord défendre avant de penser à faire le spectacle.
"On a vu que Charleroi était trop fort pour nous en jouant sur un tempo très élevé, avoua avec Gert Verheyen à la fin des débats. Je suis content avec un point car le Sporting méritait la victoire."
Car malgré un manque de tranchant dans le dernier geste ou la dernière passe, les Zèbres sont parvenus à prendre les devants via un penalty transformé par Perbet suite à une faute sur Morioka. Mais comme souvent cette saison, les hommes de Felice Mazzù ont manqué de métier, d’intelligence et de rigueur pour garder le zéro. Le but de Tomasevic dans les arrêts de jeu plongeant tout le stade dans une grande déception visible, aussi, sur le visage des joueurs quand Monsieur Van Driessche siffla la fin de la rencontre.
"On a eu la possession du ballon et les situations pour gagner pendant 92 minutes, expliqua Felice Mazzù. On a mis du rythme, du tempo, il n’y a rien à reprocher aux joueurs si ce n’est cette dernière minute où on a eu une mauvaise gestion sur une rentrée en touche adverse. Je regrette aussi certains choix dans les derniers gestes. Mais je félicite mes joueurs pour leur mentalité. On connaît une saison particulière où cela ne veut pas tomber du bon côté. Rien n’est fini pour les playoffs 1. Il reste cinq matchs et des points à prendre."
Et au rang des satisfactions on notera la bonne prestation de Maxime Busi qui a livré un match de qualité pour sa première en D1 et cela même s’il semble en retard sur le but ostendais. "Sur le but encaissé, c’est le bloc entier qui n’a pas eu une bonne gestion, analysait Felice Mazzù. Il ne faut pas jeter la pierre à Maxime. Il a fait un superbe match grâce à sa jeunesse, son enthousiasme et sa discipline."
Et dans son onze de départ, le T1 du Sporting avait réservé une surprise avec la titularisation du jeune Iranien, Younes Delfi.
"Il a montré de bonnes choses à l’entraînement, concluait le mentor des Zèbres. J’ai pensé que c’était le bon moment pour le lancer et faire un effet de surprise. C’est un garçon qui a du rythme car il jouait dans son pays. Pour une première ce n’est pas trop mal mais j’aurais voulu qu’il joue plus dans la verticalité."