Cédric Berthelin revient sur son arrivée à Charleroi : "En deux jours, tout était réglé"
Cédric Berthelin a rapidement accepté de devenir le nouvel entraîneur des gardiens.
- Publié le 11-07-2019 à 07h55
- Mis à jour le 11-07-2019 à 10h27
Cédric Berthelin a rapidement accepté de devenir le nouvel entraîneur des gardiens. Lui-même a été le premier surpris. Cédric Berthelin ne s’attendait pas à quitter Courtrai et devenir le nouvel entraîneur des gardiens du Sporting Charleroi. "Karim Belhocine m’avait appelé mais je pensais qu’il me faisait une blague…"
Celui qui remplace Michel Iannacone n’a cependant pas mis longtemps avant de se sentir bien dans sa nouvelle fonction et de prendre ses marques.
"J’ai l’impression que cela fait longtemps que je suis dans ce club. Je n’ai pas l’impression d’arriver et de tout découvrir."
Avez-vous réfléchi longtemps avant d’accepter l’offre de Charleroi ?
"Quand Mehdi m’a appelé, j’ai dû réfléchir sérieusement. Tout s’est passé très vite. Je ne m’y attendais pas, je comptais faire toute la saison avec Courtrai. En deux jours, tout était réglé. J’ai discuté avec Mehdi et le lendemain j’ai reçu une proposition de contrat de sa part. J’ai signé le lendemain. La décision a été prise rapidement même si cela a été difficile de quitter Courtrai car j’ai vécu de belles choses là-bas et tout se passait bien avec le staff."
En quoi le challenge à Charleroi était plus intéressant que celui à Courtrai ?
"Bien sûr il y avait le fait que Karim Belhocine soit là. C’est déjà un plus quand tu travailles avec un coach que tu connais, en l’occurrence Karim que j’avais connu à Courtrai. Mais même si cela avait été un autre entraîneur, le challenge aurait été tout aussi intéressant. Dans la hiérarchie du football belge, Charleroi est un club plus prestigieux que Courtrai. Chaque année, il progresse et est ambitieux."
Quelle relation avez-vous avec Karim Belhocine ?
"Nous nous connaissons en tant que joueurs même si nous n’avons pas joué ensemble. À Courtrai, il était l’assistant de Johan Walem et nous avons tout de suite bien accroché. Nous avons une bonne relation, nous restions tout le temps en contact. C’est une relation professionnelle et parfois amicale."
Est-ce que vous ressentez une pression supplémentaire de devoir remplacer Michel Iannacone qui faisait partie des meubles à Charleroi ?
"Il y a un vrai lien d’amitié entre nous, il a été mon entraîneur des gardiens à Mons en 2004. Je l’ai appelé quand j’ai commencé à discuter avec Charleroi pour qu’il n’y ait pas de mauvaises interprétations. Il était content que je prenne sa succession. Michel donnait beaucoup de conseils par rapport à la gestion des matchs. Il était toujours attentif à tout."
Comment se déroule la concurrence entre les gardiens ?
"Pour l’instant, nous n’avons pas eu de discussions concernant les gardiens avec le staff. Nous jugerons sur leurs prestations. Nous avons un choix de luxe avec Nico Penneteau et Rémy Riou. Cela va être un sujet important mais je ne sais pas encore comment nous allons fonctionner cette saison. Nous verrons le travail au jour le jour et nous ferons le bilan à la fin."
Comment analysez-vous les gardiens que vous avez à votre disposition ?
"Penneteau a beaucoup d’expérience et a énormément d’enthousiasme à aller s’entraîner. C’est un bonheur de travailler avec lui car il tire les autres vers le haut. Riou a lui une revanche à prendre et a envie de jouer. Derrière, j’ai deux jeunes (NdlR : Joachim Imbrechts et Boris Ngoua) qui ont la chance d’apprendre avec deux modèles devant eux."
Rémy Riou nous disait la saison passée qu’il restait à Charleroi s’il était numéro 1. Que pensez-vous de cela ?
"C’est normal qu’il veuille être numéro 1. Il a envie de jouer et Nico aussi. Même moi je voudrais jouer mais je ne peux plus (rires). C’est logique mais malheureusement il y aura un déçu. Et il ne faut pas oublier Parfait Mandanda qui va revenir au club. Je ne sais pas les discussions qu’il a eues avec Mehdi Bayat mais s’il est sous contrat, je l’accueillerai comme il se doit."