Belhocine: "Ali Gholizadeh recommence à montrer de belles choses"

Avec les joueurs en manque de temps de jeu et quelques jeunes issus du noyau U21, le Sporting Charleroi a pris, mercredi soir, la mesure (0-2) de son voisin de l’Olympic (D1 amateurs). Une rencontre amicale en milieu de semaine utile pour l’entraîneur des Zèbres, Karim Belhocine.

“Cela permet que tous les joueurs aient du rythme dans les jambes, analysait le T1 carolo à la fin des débats. Ce genre de match est utile. D’autant plus que contre l’Olympic il y avait de l’intensité. Au début de la rencontre il y avait même un peu trop de gestes qui étaient à la limite, j’avais un peu peur pour l’intégrité physique des joueurs. Et je ne parle pas seulement des miens, mais aussi ceux de l’équipe adverse. C’est pour cela que j’ai demandé à l’arbitre de siffler un peu plus pour rester dans les limites du jeu. Le but c’est de mettre du rythme et de l’intensité mais pas qu’on ressorte avec des blessures. L’entraîneur adverse et moi, on veut garder tous nos joueurs disponibles. Ici, c’était un bon match contre une belle équipe. Avec la nouvelle formule du championnat U21 on est obligé de jouer des matchs comme celui contre l’Olympic pour donner du temps de jeu à tout le monde. C’est obligatoire pour que les joueurs soient prêts au moment où ils doivent rentrer dans l’équipe.”

Parmi les joueurs pour qui ces rencontres amicales sont importantes on retrouve actuellement les deux Iraniens Younes Delfi et Ali Gholizadeh : “Le pauvre Younes, lors de chaque match depuis le début de la préparation il a été blessé ou il a reçu des coups, expliquait Karim Belhocine. Ici il a pu terminer la rencontre, c’est bien. Il a montré qu’il possédait du peps, de la vitesse et du football. Et même du caractère car il a été un peu secoué. C’est bien pour lui. Ali revient dans le coup aussi. C’est son deuxième match, le premier où il joue 90 minutes. Au niveau du rythme il revient de loin. J’en ai discuté avec lui cette semaine. Il ne faut pas oublier qu’il est resté sur le flanc pendant quasiment six mois. D’abord deux mois puis quatre mois un peu plus tard. Ali sait qu’il est en train de revenir et Ali sait que cela prend un peu de temps. Et Ali commence à remontrer de belles choses.”
Et au niveau collectif, l’entraîneur hennuyer a aussi vu ce qu’il attendait de son équipe : “Ma satisfaction est toujours la même. Collectivement on voit que ceux qui jouent et ceux qui ne jouent pas font les efforts et travaillent tous ensemble. Quelques joueurs ont montré qu’ils étaient prêts.”

Et avant de défier les Dogues, le T1 carolo a fait la connaissance de la nouvelle recrue du club, l’attaquant Shamar Nicholson.

“C’est un joueur qui a de la taille, qui va vite, qui sait jouer au ballon et remiser. Il a pas mal de qualités. Cela donne une arme en plus au Sporting Charleroi et on ne va pas s’en priver. Quand il sera qualifié, il sera-là pour nous aider. J’ai la chance d’avoir plusieurs bons attaquants et j’en reçois un nouveau. Tant mieux pour nous tous.”