Cette fois, les dirigeants de clubs ont bien bossé
On s’attendait à une nouvelle saison enthousiasmante. Après deux journées, nous ne sommes pas déçus !
- Publié le 05-08-2019 à 08h39
On s’attendait à une nouvelle saison enthousiasmante. Après deux journées, nous ne sommes pas déçus !
S’il faudra naturellement confirmer ce constat sur le long terme, la Pro League semble déjà de meilleure qualité que la saison dernière. Pourquoi ? Parce que les locomotives de la compétition jouent leur rôle et tirent le niveau vers le haut.
On pense, en premier lieu, au Club Bruges et au Standard. Ces deux formations apparaissent plus que jamais comme les deux candidats au titre les plus sérieux. Les supporters du Club ont eu raison de saluer le travail de “leur roi Vince”, Vincent Mannaert. Celui-ci a un rôle central dans une structure bien rôdée. Côté business, vendre trois joueurs pour 61 millions d’euros est une sacrée performance pour un club belge. Coté sportif, ces départs ont été remplacés par des joueurs minutieusement ciblés. Cela ressemble à de la très bonne gestion de club.
À première vue, on peut en dire autant du Standard. Perfectionniste, Michel Preud’homme a bien identifié les manquements de son équipe à corriger via le mercato. Celui-ci a été copieux du côté de Sclessin. Avec l’aide, notamment, de Mogi Bayat. Oui, son influence est importante au Standard. Non, il n’a pas son bureau dans le club comme il pouvait l’avoir à Neerpede. On jugera après les playoffs 1 si la qualité des transferts était suffisante pour remplir un objectif que personne ne prononce tout haut mais que tout le monde a en tête en bord de Meuse : le titre.
On se demande vraiment si Anderlecht pourra tenir la cadence de ces deux leaders. Mais l’union sacrée observée entre le public et la génération biberon/Kompany laisse croire que le Sporting est, lui aussi, sur la bonne voie. Si les résultats mauves sont à la hauteur des promesses, ce sera tout bénéfice pour le football belge.