Ces joueurs de la Pro League nés après 2000: on vous fait les présentations
Outre Verschaeren et trois Brugeois, ils sont sept à avoir fait leurs débuts pros.
- Publié le 20-02-2019 à 15h01
- Mis à jour le 20-02-2019 à 16h31
Outre Verschaeren et trois Brugeois, ils sont sept à avoir fait leurs débuts pros. Notre championnat est souvent critiqué, à juste titre, pour son excès de joueurs étrangers mais il faut aussi souligner que plusieurs ados belges nés dans les années 2000 commencent à percer. Ou à pointer le bout du nez. En plus de Yari Verschaeren et des trois Brugeois évoqués par ailleurs, ils sont sept en Pro League. On fait les présentations.
1. NICOLAS RASKIN (2001, STANDARD)
Le fils de Thierry Raskin, ex-Cercle Bruges, n’a pas encore porté les couleurs du Standard en A mais bien celles de La Gantoise. Il était d’ailleurs le premier joueur du nouveau millénaire à jouer en Pro League. "Un honneur", a-t-il déclaré il y a presque un an alors qu’il n’avait que 16 ans.
Produit de la formation du Standard, il est passé par Anderlecht, où il était considéré comme légèrement inférieur aux plus grands talents du club, avant de filer à La Gantoise pour finalement revenir à Sclessin cet hiver.
Il se considère aussi bien comme un 6 qu’un 8. Au club, on voit davantage en lui un profil polyvalent capable de travailler devant la défense et relancer comme le fait actuellement Cimirot.
2. JÉRÉMY DOKU (2002, ANDERLECHT)
Le jeune ailier est considéré comme le plus grand talent de l’Académie anderlechtoise. Jean Kindermans a dû sortir sa plus belle panoplie de négociateur pour lui faire signer un contrat pro chez les Mauves.
Il n’a fallu que quelques mois après son 16e anniversaire pour qu’il goûte à ses premières minutes de jeu. Résultat : il a mis le feu à la pelouse synthétique de Saint-Trond. Dans un style tout en dribble et en vitesse qui rappelle son équipier (et presque jumeau) Francis Amuzu, il a tout pour devenir un des chouchous du Parc Astrid.
3. JONATHAN DAVID (2000, LA GANTOISE)
Il n’est pas venu pour les vacances mais bien pour secouer la Pro League. Jonathan David n’a pas attendu pour littéralement marcher sur notre championnat. En quelques matchs, il était la révélation de début de compétition.
Rapide, technique et doté d’un énorme sens du but, il était intenable. La crise connue par Gand l’a repoussé sur le banc durant plusieurs mois.
Jess Thorup l’a progressivement remis en confiance. Le Canadien est redevenu un cadre de l’équipe avec trois nouveaux goals sur ses derniers matchs pour porter son total à sept.
Il a également connu ses premières sélections nationales. Avec trois buts en autant de matchs.
4. KEN NKUBA (2002, CHARLEROI)
Le Zèbre vient de souffler ses 17 bougies fin janvier. Trois mois tout pile après avoir signé son premier contrat professionnel chez les Carolos.
Pour le Sporting, voir Nkuba monter chez les A est tout un symbole. La formation carolo n’a pas amené les joueurs du noyau actuel et la direction veut y remédier en poussant un peu plus loin son travail avec l’académie.
Le jeune attaquant est passé par Mons et Mouscron avant d’atterrir à Charleroi. Il était d’ailleurs ramasseur de balle lorsque Jérémy Perbet, son équipier, marquait des buts pour les Montois.
Il se dit polyvalent et capable de jouer sur tout le front offensif. Les espoirs sont grands à son sujet mais il préfère prendre son temps et d’abord s’affirmer parmi les espoirs.
5. EWOUD PLETINCKX (2000, ZULTE WAREGEM)
Invité au stage hivernal aux côtés de Mathieu De Smet, un autre jeune né en 2000 et prêt à percer, Ewoud Pletinckx est la bonne surprise d’un début d’année réussi à Zulte Waregem. Le club enchaîne les bons matchs. À l’instar du jeune défenseur central.
S’il s’est fait surprendre par ce vieux roublard de Dieumerci Mbokani lors de son premier match, il s’est montré costaud depuis lors.
Le gamin de 18 ans n’en oublie pas son autre priorité : ses études de droit débutées cette année à Courtrai. "J’ai dû étudier en stage car j’avais deux examens à passer", a-t-il expliqué.
6. LOGAN NDENBE (2000, OSTENDE)
Logan Ndenbe a profité des playoffs 2 de la saison passée pour débuter sa carrière chez les pros. Adnan Custovic lui a permis de se montrer. Gert Verheyen n’a visiblement pas oublié la première du jeune Wallon. Le coach, doué avec les jeunes talents, l’a aligné d’entrée de jeu. Il possède un profil idéal pour parcourir tout le flanc.
Un souci au genou a cassé sa belle montée en puissance. Il a dû passer sur le billard pour un problème de cartilage. Il devrait faire son retour fin février.
Il doit sa vitesse, sa qualité de course et sa technique à son passé d’attaquant. Il a été formé à La Louvière, d’où il est originaire, avant de transiter par Mons et Mouscron qu’il a quitté il y a 18 mois.
7. LAURENS SYMONS (2001, LOKEREN)
Vu la crise actuelle, il n’est pas simple pour le coach de Lokeren de lancer des jeunes joueurs. Trond Sollied l’a pourtant fait avec Laurens Symons avant d’être limogé.
Si son total de jeu n’atteint que 18 minutes, il a déjà montré d’énormes qualités aux avant-postes. Le gamin est considéré comme un vrai tueur devant les buts. Et devant les médias avec une belle punchline dès sa première interview. "Deschacht pourrait être mon père", a-t-il déclaré.
Formé au Beerschot et au Lierse, il a été convaincu par le projet proposé à Lokeren alors qu’il avait 14 ans. Malines et La Gantoise ont tenté leur chance mais il a refusé. Pareil pour Anderlecht qui a voulu le recruter au moment de la signature de son premier contrat.