Bruges - Standard: le spectacle en découd avec l’enjeu

Sur les dernières saisons, cette opposition entre Gazelles et Rouches est en effet la garantie de ne pas s’ennuyer, voire de satisfaire tout supporter neutre et de procurer des sueurs froides aux partisans des deux camps.

Il faut ainsi remonter aux playoffs 1 de la saison 2013-2014 pour trouver trace d’un partage vierge entre ces deux équipes, qui avaient toutefois livré un match plein au terme duquel il ne manquait finalement que les buts. Ce nul apparaît comme une anomalie dans l’histoire récente des confrontations entre les deux formations, habituées à gratifier spectateurs et téléspectateurs de rencontre spectaculaires.

Depuis ce 0-0 datant d’il y a cinq ans, ce n’est pas moins de 33 ballons qui ont fait trembler les filets dans la Venise du Nord en championnat, soit une moyenne de 4,71 buts par rencontre.

Tout le monde a par exemple encore en mémoire le match de la saison passée, ponctué sur le score de quatre buts partout. Un thriller qui s’inscrivait dans la lignée de celui qu’Ali Lukunku contait ce samedi.

Les choses ont cependant rarement tourné en faveur des Liégeois au stade Jan Breydel, théâtre de quelques lourdes défaites depuis le dernier succès rouche il y a tout juste six ans (0-2).

Alors que Flandriens et Principautaires s’apprêtent à en découdre, reste à savoir si l’enjeu ne va pas les faire freiner des quatre fers. Si le titre a longtemps été promis au Racing Genk, les Limbourgeois se trouvent désormais à portée de tir des deux meilleures équipes de ce début de PO1, les seules créditées d’un six sur six.

Tandis que le Club Bruges n’a jamais caché son intention de conserver ses lauriers acquis la saison dernière… sur la pelouse de Sclessin, le Standard se garde bien de parler du titre et continue sa remontée à pas feutrés.

Le duel de ce lundi, s’il ne sera pas décisif mathématiquement, pourra constituer un adjuvant moral pour l’éventuel vainqueur et appuyer les ambitions, explicites ou implicites, des uns et des autres.