Bons coups, filiale scandinave et formation de haut niveau : Genk continue de bien vendre
Sur les cinq dernières saisons, Genk a empoché le pactole par trois moyens : des bons coups à l’étranger, une filiale scandinave et une formation de haut niveau.
- Publié le 16-07-2019 à 06h36
- Mis à jour le 16-07-2019 à 07h45
Sur les cinq dernières saisons, Genk a empoché le pactole par trois moyens : des bons coups à l’étranger, une filiale scandinave et une formation de haut niveau. Ruslan Malinvoskyi va quitter Genk. L’Atalanta Bergame de notre Diable rouge Timothy Castagne va engager le médian contre 13 millions d’euros.
Genk aurait pu tirer davantage de son joueur de la saison mais un bras de fer était en cours entre la direction et le joueur. L’Ukrainien reprochait à ses patrons d’avoir repoussé les premières offres des Italiens.
Un accord a finalement été trouvé et la plus belle patte gauche de Pro League rejoindra bientôt la Serie A. Un troisième départ pour les Genkois et une troisième plus-value folle.
Malinovskyi a été acheté pour 2 millions d’euros. Un gain de 11 millions pour les Genkois. Leandro Trossard est, lui, un pur produit du club. Il a rapporté 20 millions en signant à Brighton. Joseph Aidoo est parti au Celta Vigo. Les Espagnols ont payé 8 millions pour un joueur recruté 1,2 million deux ans plus tôt à Hammarby, en Suède.
La pêche scandinave
Genk n’en était pas à son coup d’essai en Scandinavie. Omar Colley a été recruté chez les Suédois de Djugarden. Il avait fallu sortir 1,7 million pour les services du défenseur gambien. Deux ans plus tard, il a filé à la Sampdoria contre 8 millions.
Kara vient de la même filiale. Le défenseur d’Anderlecht, où il a signé il y a quatre ans contre 3 millions, vient de Tromsö, un club norvégien. Il avait, à l’époque, coûté 1,4 million à Genk.
La plus belle plus-value de leur histoire est encore à venir et vient également de Norvège. Sander Berge a été recruté pour un peu plus de 2 millions. Sheffield United est intéressé mais Genk ne veut pas le lâcher à moins de 25 millions d’euros.
Flairer les bons coups à l’étranger
D’autres pistes ont été utilisées pour recruter des joueurs de qualité. Et seules deux viennent d’un autre club belge. Neeskens Kebano a été recruté à Charleroi pour être revendu avec une petite plus-value d’un demi-million.
Le gros coup a été de faire venir Christian Kabasele d’Eupen sans indemnité de transfert avant de le laisser filer à Watford contre 7 millions.
Genk a plus souvent réussi à l’étranger. Notamment en allant débaucher Alejandro Pozuelo au Rayo Vallecano sans déposer un euro.
Encore plus fort : ils ont recruté Wilfried Ndidi à 200 000 euros dans son Nigéria natal et Sergej Milinkovic-Savic à 1 million. Il évoluait à Vojvodina, en Serbie. Les deux joueurs ont rapporté plus de 17 millions chacun.
Un coup de force répété avec Leon Baily. Genk a payé 1,4 million pour sortir le Jamaïcain des équipes de jeunes de Trencin en Slovaquie. Le Bayer Leverkusen a payé près de dix fois plus (13 millions) quelques mois plus tard.
La formation comme fer de lance
Si le recrutement est une force, la formation est carrément une arme à Genk. Sans parler de Thibaut Courtois ou Kevin De Bruyne, quatre joueurs formés à domicile ont été vendus pour des sommes colossales.
Aux 20 millions de Leandro Trossard, il faut ajouter 3 millions pour Siebe Schrijvers (Club Bruges), 6 pour Timothy Castagne (Atalanta Bergame) et 3,1 pour Jelle Vossen (Burnley). À part Anderlecht qui a touché le jackpot avec Youri Tielemans et Leander Dendoncker, aucun autre club n’a aussi bien vendu ses produits du cru.