Weiler demande du temps, mais à Anderlecht…
René Weiler a l’habitude de positiver. Cette fois, après le trou noir du début de la seconde période, il a bien été obligé de constater certains errements. Un édito signé Benoit Delhauteur.
- Publié le 17-10-2016 à 14h21
- Mis à jour le 17-10-2016 à 14h25
René Weiler a l’habitude de positiver. Cette fois, après le trou noir du début de la seconde période, il a bien été obligé de constater certains errements. "La manière n’était pas là. Nous avons beaucoup souffert et nous avons eu beaucoup de chance. Nous avons été désorganisés et nous avons perdu la tête. Nous avons oublié certaines choses nécessaires dans le football. C’est parfois difficile d’expliquer pourquoi."
Le RSCA a en effet perdu la tête dans ce moment du match, mais l’a gagnée en Pro League. On ne peut pas dire qu’Anderlecht est depuis le début de saison l’équipe qui joue le mieux au football, ni même la plus régulière.
Quand il a évoqué le sujet du niveau de jeu, Weiler a vite repris ses vieilles habitudes : "Nous avons beaucoup de nouveaux et de jeunes joueurs. Il nous faut beaucoup de temps."
Mais dans un club comme Anderlecht, a-t-on le temps ? En Pro League, oui : on sait que le champion sera le club qui sera le plus performant en playoffs. Mais les Mauves ne peuvent pas se permettre d’attendre tranquillement de se rôder jusqu’au mois de mars. Il faudra impérativement qu’ils élèvent leur niveau de jeu. Pour assurer une certaine montée en puissance jusqu’aux PO1 mais aussi pour briller en Europe.
René Weiler sait-il comment faire progresser son équipe ? Peut-être, mais pour l’instant ça ne se voit pas sur la pelouse. La première chose à réaliser pour le Suisse, c’est qu’à Anderlecht, aucun entraîneur n’a "beaucoup de temps", comme il en demande. Le fait que Leekens rappelle ce dimanche soir qu’il avait été viré en février lors de son passage au Parc Astrid n’était peut-être pas si anodin…