Un membre du noyau dur d'Anderlecht s'explique: "Cela aurait pu être pire, croyez-nous"

Un membre du noyau dur des supporter des Mauves, qui était présent à Sclessin vendredi soir, a témoigné anonymement auprès du quotidien flamand Het Nieuwsblad. Il a des mots des forts à l'encontre du club.

J. Co. (avec HNB)
Un membre du noyau dur d'Anderlecht s'explique: "Cela aurait pu être pire, croyez-nous"
©Belga

Un membre du noyau dur des supporter des Mauves, qui était présent à Sclessin vendredi soir, a témoigné anonymement auprès du quotidien flamand Het Nieuwsblad. Il a des mots très forts à l'encontre du club.

A l'exception d'une interdiction de stade, cet inconditionnel du Sporting ne rate aucun match des Mauves depuis 15 ans. "Être supporter, c'est aussi l'être dans les moments difficiles. Ce n'est pas bon pour l'image du club, nous le savons. On aurait pu accepter de terminer à la troisième place cette saison. Il y a deux équipes meilleures que nous? Pas de problème ! Mais à une condition: que les joueurs mouillent leur maillot. Partout et tout le temps. Parce que nous mettons nos petites économies dans ce club et nous faisons tous les déplacements pour soutenir l'équipe. Pour le meilleur et pour le pire. Mais ce qui s'est passé ces dernières semaines, voire ces derniers mois, défie toute imagination. Où est passé notre ADN? Cobbaut? Vranjes? Sanneh? Des gars qui ont coûté des millions mais qui ne sont même pas sur le banc. A quoi joue la direction? Nous ne jetons pas la pierre à Frank Arnesen, qui ne peut pas faire de la magie en six mois. Mais soyons clairs: le club de notre cœur prend la mauvaise direction. On est en train de faire de la destruction de capital, on jette l'argent par les fenêtres. En trente ans, nous n'avons jamais été aussi mauvais."

"Il était temps d'agir après le non-match face à l'Antwerp"
, poursuit-il. "C'est resté très calme pendant des mois. Avant, après deux mauvais matches, on venait à l'entraînement. Est-ce qu'on avait prévu tout ça à l'avance? Oui. Est-ce qu'on aurait fait arrêter le match si nous menions? Evidemment que non. Mais on avait déjà convenu de jeter des fumigènes si cela se passait mal sur le terrain. Pourquoi pas? Le Standard est notre plus grand ennemi depuis des décennies. C'est de toute façon un "hate game". Ce que les fans du Standard ont fait avec Proto, Defour, c'était dix fois plus grave. Et ces matches n'ont jamais été arrêtés définitivement. Nous avions tenu compte de la possibilité que la partie soit arrêtée. Pour une fois, on s'est dit 'F*ck it!'. Et n'oubliez pas qu'une partie du noyau dur n'était pas présente, à cause d'une interdiction de stade. Cela aurait pu être pire, croyez-moi. Il est temps d'agir, il est temps qu'il y ait du changement. Parce que le train anderlechtois a complètement déraillé ces derniers mois."

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