Rensenbrink et Van Binst sont en colère: "Quel sale hypocrite, ce Haan"
Rensenbrink et Van Binst fâchés suite à la biographie de Arie Haan: "Je ne lui serre plus la main..."
- Publié le 27-04-2018 à 06h51
- Mis à jour le 27-04-2018 à 06h55
Rensenbrink et Van Binst fâchés suite à la biographie de Arie Haan: "Je ne lui serre plus la main..." Une semaine à peine après leur réconciliation au stade Vanden Stock, c’est à nouveau la guerre froide entre Robby Rensenbrink et Arie Haan. En effet, Haan vient de publier sa biographie ‘Terug naar Finsterwolde’, dans laquelle il ravive le conflit avec son ancien équipier.
Haan n’épargne pas Gille Van Binst non plus. Il le soupçonne même d’avoir truqué des matches. "Quel sale hypocrite", dit Van Binst. "La semaine passée, il était si sympa avec nous."
Rensenbrink confirme : "Il me fait rire avec ses mensonges. Je ne lui serre plus la main."
Voici les passages choc.
Haan : "Rensenbrink a joué la finale du Mondial 1974 alors qu’il était blessé. Son sponsor, Puma, lui donnait un chèque de 4.500 euros pour jouer la finale."
Rensenbrink : "J’ai passé un test, le matin du match. Il s’est assez bien passé. Le coach fédéral a tranché, pas moi."
Haan : "Rensenbrink m’en voulait parce que je n’étais plus disponible pour l’équipe nationale. Il m’a dit : ‘Je suppose que tu reçois de l’argent de Vanden Stock pour ne plus y aller ?’ Rensenbrink, lui, recevait une prime de Vanden Stock pour refuser une sélection avec Oranje."
Rensenbrink : "Quelle invention ! C’est pour cela que j’étais si fâché sur lui, à l’époque. J’avais dit à Vanden Stock : ‘Vends-le, j’en ai ras-le-bol de ce mec.’ Finalement, c’est moi qui suis parti."
Haan : "Van Binst était la principale source des ragots comme quoi Koncilia, notre 2e gardien, couchait avec ma femme."
Van Binst : "Cette rumeur circulait, mais elle ne venait pas de moi ! Je m’en fous de savoir qui couche avec qui."
Haan : "Van Binst s’est couché sur le capot de ma voiture pour pouvoir sortir avec nous."
Van Binst : "J’allais toujours avec ma propre voiture. Et j’appartenais au clanRensenbrink. On ne voulait pas sortir avec Haan."
Haan : "Lors d’une rencontre contre Beveren, il m’a dit : ‘François Janssens ne fera rien, lors de ce match.’ Et ce Janssens a raté une énorme occasion. Bizarre."
Van Binst : "Tout d’abord, le Janssens de Beveren était Jean. Et je n’ai jamais truqué quoi que ce soit."
Haan : "Après sa carrière, Van Binst m’a dit : ‘Je vous ai bien eus, les Néerlandais, lors de la finale de Coupe de Belgique de 1977.’ On menait 3-1 mais avons perdu 3-4. Je ne sais pas s’il en savait plus ou s’il inventait, mais c’était un match bizarre."
Van Binst : "Je jure sur la tête de mon fils que je n’ai pas eu de contact avec Bruges. Vendre une finale de Coupe ? Vous êtes fou ?"
Dans son livre, Haan reparle aussi de l’affaire Standard - Waterschei et dévoile que l’année d’après, Goethals lui avait proposé, avec de l’argent du président Roger Petit, de vendre le match du titre de l’année d’après contre Lokeren. Haan a refusé, mais le Standard a quand même gagné.