Nasri doit relancer les abonnements au Sporting d'Anderlecht
L’arrivée du Français pose des questions. On y apporte des éléments de réponse.
- Publié le 05-07-2019 à 20h04
- Mis à jour le 06-07-2019 à 08h25
L’arrivée du Français pose des questions. On y apporte des éléments de réponse. Outre son caractère et son niveau de forme, d’autres questions se posent suite à l’arrivée de Samir Nasri à Anderlecht. Éléments de réponse.
Va-t-il faire de l’ombre à Vlap ou Verschaeren ?
Nasri, Vlap et Verschaeren peuvent jouer tous les trois ensemble dans le système de jeu que Kompany veut mettre en place. Dans sa tactique, il y a deux numéros 10. Une des places est réservée à Vlap, l’autre, plutôt à Nasri. Verschaeren pourrait alors jouer sur le côté gauche du trident offensif. Une position où Nasri peut aussi évoluer.
L’arrivée de Nasri risque par contre d’avoir un impact sur Trebel. Lui aussi postule à une des deux places de numéro 10. On pourrait imaginer Nasri et Verschaeren sur les côtés mais ça bloquerait alors d’autres talents, comme Amuzu, Doku et Saelemaekers. Plus que jamais, Trebel et son gros salaire sont poussés vers la sortie.
Peut-il avoir un impact sur les abonnements ?
La campagne d’abonnements, bien lancée par l’annonce de Kompany au mois de mai, connaissait un gros essoufflement. Le mercato inquiétait les supporters. Avec les arrivées de Vlap puis de Nasri, le RSCA s’attend à une grosse relance à la billetterie. Le Français peut aussi attirer d’autres fans au stade, les curieux ou même les fans de Premier League.
Est-il risqué de prendre un joueur puni pour dopage ?
L’histoire de Nasri ressemble plus à une faute professionnelle qu’à une tentative de triche. Il l’avait expliqué à nos confrères de L’Équipe. "J’étais mal pendant des vacances à Los Angeles, en décembre 2016. Je me vidais depuis deux jours dans ma chambre d’hôtel. Un ami m’a conseillé un médecin. Elle est arrivée et m’a fait une perfusion de vitamines. Il n’y avait rien de mal pour moi, ce n’était pas un produit dopant. Je ne me suis jamais dopé. Je n’ai juste pas respecté les dosages. Si on avait étalé les perfusions, il n’y aurait eu aucun problème. Tout cela, je l’ignorais. Vu le décalage horaire, je n’ai pas appelé le docteur du FC Séville. C’était une erreur et ça doit servir de leçons à tous les jeunes footballeurs."
Nasri avait été suspendu pendant 18 mois entre juillet 2017 et janvier 2019. Il avait tout de même pu jouer jusqu’en novembre 2017 avant d’être réellement stoppé pendant 14 mois. Il avait repris à West Ham.