Milic: "J’étais déçu de ne pas venir en janvier"
Milic espère s’imposer à Anderlecht après y avoir presque signé cet hiver
- Publié le 28-06-2018 à 07h16
Milic espère s’imposer à Anderlecht après y avoir presque signé cet hiver.
Les Mauves ont une nouvelle fois beaucoup couru sur la pelouse de Mierlo. Parmi eux, Antonio Milic dont les 190 centimètres ne passent pas inaperçus.
Le Croate est l’un des seuls joueurs à ne pas encore avoir eu de temps de jeu, la faute à un souci au talon, mais ça ne saurait tarder. Il arrive avec l’étiquette de joueur de Luc Devroe.
Vous étiez d’ailleurs l’une des cibles d’Anderlecht dès cet hiver…
J’aurais voulu venir. Mon manager m’a dit sur le moment qu’il n’était pas possible de faire le transfert en hiver. Il ne m’a pas donné les vraies raisons, mais je savais que c’était lié au fait que le président Coucke rachetait le club. J’ai trouvé ça logique, mais en Croatie, ça fonctionne différemment. Certains sont à la tête de plusieurs clubs et font du business entre eux. Au pays, on n’a donc pas compris ce qui se passait.
Aviez-vous signé dès cet hiver ?
Non. J’ai voulu me battre à fond pour prouver que je méritais d’aller dans un grand club. Ce n’était pas facile de retrouver ma concentration après cela. Il a fallu faire un switch mental, car j’étais très déçu d’être passé à côté d’un gros transfert. Puis, il fallait jouer les PO2 qui n’intéressent personne.
Y avait-il d’autres clubs intéressés par votre profil ?
Oui, mais je voulais jouer à Anderlecht. La première fois que j’ai affronté Anderlecht, j’ai su que je voulais jouer dans ce club.
Le moment était idéal ?
Je sentais qu’il était temps de bouger. Ma motivation n’était plus au top. J’avais besoin d’un nouveau départ.
Comment se passe l’adaptation ?
Tout est nouveau, mais je connaissais beaucoup de joueurs, car je les ai affrontés. Puis, nous sommes plusieurs à venir des Balkans, ça aide.
Êtes-vous conscient que la concurrence sera grande à votre poste…
Je suis content que ce soit le cas. C’est la seule manière de progresser. Si tu n’as pas un gars qui pousse derrière toi, tu ne t’entraînes pas à fond.
À Ostende, vous étiez vu comme un leader…
Je fais au mieux pour parler, communiquer. C’est important à mon poste. Ce n’est pas être un leader, c’est faire son job de défenseur.
Vous avez un plan de carrière ?
Je veux bien m’intégrer et devenir un bon joueur d’Anderlecht. Je ne pense pas encore à la suite.
"J'espère retourner en équipe nationale"
En octobre dernier, Antonio Milic a goûté pour la première fois aux joies d’une sélection en équipe nationale. Le Croate a affronté la Finlande et s’est déplacé en Ukraine sans obtenir la moindre minute de jeu. Il n’a pas été rappelé depuis. "Ce qui est marrant, c’est qu’on a pensé à moi au moment où Ostende était dans les bas-fonds du classement en Belgique. La saison d’avant, nous étions en tête mais on ne m’a pas téléphoné." Le coach Cacic a depuis été remplacé par Dalic. "J’ai été mis de côté. Ce n’est pas facile d’être appelé en équipe nationale croate quand tu joues à Ostende. J’espère qu’être dans un grand club va me permettre de retourner en équipe nationale."