Mannschaft, mise à l’écart et jambes de verre: 10 choses à savoir sur Sidney Sam
Dix choses à savoir sur Sidney Sam, l’ailier qui sera la prochaine recrue du RSCA.
- Publié le 17-07-2019 à 06h52
- Mis à jour le 17-07-2019 à 08h10
Dix choses à savoir sur Sidney Sam, l’ailier qui sera la prochaine recrue du RSCA. L’officialisation de la signature de Sidney Sam (31 ans) ne devrait plus traîner, des photos de lui posant avec le maillot mauve aux côtés de Michael Verschueren ont même filtré.
L’ailier allemand a impressionné lors de la préparation. Doué techniquement, facile devant le but et doté d’une grosse frappe, le gaucher va rejoindre les rangs du RSCA.
Une nouvelle expérience pour le trentenaire qui a déjà un sérieux vécu.
1. IL A ÉTÉ DÉCOUVERT SUR LE TARD
Ce n’est qu’à 16 ans que Sidney Sam a découvert le haut niveau. Avant d’être recruté par Hambourg, il a parcouru les trois clubs de Kiel, sa ville natale.
"J’ai ensuite été repéré par le HSV", a-t-il déclaré à l’époque. Hambourg n’était pas seul sur la balle mais Cologne n’était pas aussi concret que son concurrent pour signer le joueur. "Puis, la ville était plus proche de ma famille et je ne devais pas aller en famille d’accueil."
Plus jeune, Sam a gravi échelon par échelon en commençant dans le club le plus proche de chez lui avant de s’affilier dans des structures plus sérieuses de sa ville natale.
2. KOMPANY ÉTAIT SUR LE TERRAIN POUR SON PREMIER MATCH PRO
Sidney Sam a dû attendre 2007 pour vivre ses premières minutes chez les pros. Il avait pu intégrer le groupe à l’été et travaillait avec l’équipe fanion de Hambourg.
Il y avait de beaux noms dans le vestiaire. Comme Rafael van der Vaart et un certain Vincent Kompany. Le nouveau joueur/manager du RSCA était d’ailleurs sur le terrain lors de la première montée au jeu de Sam avec Hambourg le 20 octobre 2007.
"J’étais super stressé. J’ai joué un quart d’heure. C’était dingue de vivre une expérience pareille dans un grand stade." Bonus : ils l’avaient emporté 4-1 face à Stuttgart.
3. IL N’A JAMAIS JOUÉ AILLEURS QU’EN ALLEMAGNE
Sa carrière, Sam l’a exclusivement passée dans son pays natal. Ces dernières années, il s’est installé avec sa femme et ses enfants du côté de Dusseldorf et ne voyait aucune raison de quitter le foyer familial pour une aventure à l’étranger.
Une vision qui a changé au moment d’entendre que Bochum ne prolongerait pas son contrat. Le club de D2 est le dernier de son périple germanique qui l’a mené de Hambourg à Bochum en passant par Kaiserslautern (2008-2010), le Bayer Leverkusen (2010-2014), Schalke 04 (2014-2017) avec un crochet en prêt à Darmstadt (2017).
4. IL A CÔTOYÉ DE GRANDS ENTRAÎNEURS
À part Vincent Kompany et Samir Nasri, personne n’a un tel CV dans le groupe du RSCA. À l’instar de son nouvel entraîneur, Sam a appris des plus grands.
C’est, par exemple, Huub Stevens qui l’a lancé dans le grand bain avec Hambourg. Au Bayer Leverkusen, c’est Juup Heykens qui était aux commandes à son arrivée.
Il a également croisé le chemin d’autres beaux noms du football qui se sont reconvertis dans le coaching. Notamment Torsten Frings, Roberto Di Matteo ou Sami Hyypia. C’est à Leverkusen sous les ordres de l’ancien défenseur de Liverpool qu’il a été le plus efficace.
5. IL A FAIT UNE TOURNÉE AMÉRICAINE AVEC LA MANNSCHAFT
Des U16 au U21, Sidney Sam a fait toutes ses classes dans les équipes d’âge allemandes. Il a finalement goûté aux joies d’une sélection avec la Mannschaft en juin 2013. Il était en pleine bourre avec le Bayer Leverkusen quand Joachim Löw l’a embarqué avec lui pour un stage aux États-Unis. Il y a affronté les États-Unis et l’Équateur en amical.
Il a finalement joué trois bribes de matchs supplémentaires pour un total de 42 minutes (et seulement 8 en match officiel) à la fin de l’année 2013. Löw préfère ne pas le prendre avec lui au Brésil où l’Allemagne est devenue championne du monde.
6. IL AURAIT PU JOUER POUR LE NIGERIA
Ces huit minutes l’ont bloqué pour le restant de sa carrière. Approché par le Nigéria et son sélectionneur Stephen Keshi, Sam avait hésité à rejoindre la patrie de son père.
Le Nigeria a insisté mais il a préféré choisir le pays de sa mère où il a toujours vécu. Il espère par contre pouvoir se rendre dans le pays de ses ancêtres. Il n’a pas encore entrepris ce voyage périlleux avec des enfants en bas âge.
7. IL A ÉTÉ SUSPENDU PAR SCHALKE
Schalke 04 pensait avoir flairé le bon coup en enrôlant Sidney Sam en 2014 au sommet de sa forme. Évalué à 10 millions, l’Allemand n’en a coûté que 2,5 au club de Gelsenkirchen grâce à une clause dans son contrat.
Blessé à répétition, il vit une saison galère qui se termine de la pire des manières. Le club l’a suspendu indéfiniment car "il ne pensait qu’à lui." Il n’est pas seul dans ce cas : Kevin Prince Boateng a également été mis de côté.
Il se considère encore aujourd’hui comme une victime de la saison difficile qu’avait vécu Schalke. Le club et lui se sont finalement expliqués mais il n’a jamais retrouvé son statut de cadre de l’équipe.
8. IL A ÉTÉ ABSENT 601 JOURS POUR CAUSE DE BLESSURE
Le plus grand souci de Sidney Sam n’est certainement pas son talent. Au contraire même, durant ses belles années, on le comparait volontiers à Arjen Robben.
La fragilité du joueur allemand est le plus grand point d’interrogation sse posant à son sujet. Selon Transfermarkt, en compilant toutes ses blessures, il a été absent durant 601 jours, soit plus de deux ans.
Il l’avoue lui-même, il est incapable de jouer avec le frein à main et son style explosif engendre des pépins physiques.
Il semble toutefois avoir trouvé une solution pour se soigner. Ces trois dernières saisons, il a juste manqué deux mois de compétition suite à une déchirure musculaire.
Plus étonnant : il a été recalé par Francfort en 2015 à cause de tests physiques insuffisants. "Les résultats des tests ont montré que le joueur présentait des problèmes rénaux ainsi que des traces de sang dans ses urines. L’Eintracht Francfort a donc décidé de ne pas conclure le transfert du milieu offensif allemand" , disait le communiqué.
9. IL POSSÈDE UN RESTAURANT
L’avenir de Sam se dessine déjà. Son après-carrière du moins. Le joueur a déjà commencé à placer ses billes dans un coin qu’il connaît bien : Dusseldorf.
Il y a ouvert un restaurant haut de gamme nommé The Lox. Très bien coté sur les sites spécialisés dans le tourisme, l’établissement est spécialisé dans les viandes et grillades.
10. SES FRÈRES SONT ÉGALEMENT FOOTBALLEURS
Le nom Sam ne se réduit pas au prénom Sidney. Il est certes celui qui a le mieux réussi, mais Steve (33 ans) et Simon (27 ans), ses frères, sont également footballeurs. Les deux hommes évoluent dans les divisions inférieures allemandes.
Trois enfants footballeurs sur une fratrie de sept, c’est ce qu’on peut appeler de belles statistiques.