Les 5 leçons que Vanhaezebrouck doit tirer de ses prédécesseurs
Les 5 prédécesseurs de Vanhaezebrouck ont tous connu un souci avec les supporters.
- Publié le 02-10-2018 à 12h58
Les 5 prédécesseurs de Vanhaezebrouck ont tous connu un souci avec les supporters. Hein Vanhaezebrouck n’est pas le premier coach d’Anderlecht à avoir les supporters à dos. Ses cinq prédécesseurs ont tous eu des soucis avec le public. Souvent à la toute fin de leur mandat mais pas uniquement. Avant qu’il ne soit trop tard, HVH serait inspiré de tirer des leçons des mésaventures de ses collègues.
1. Leçon de l’ère Vercauteren : s’ouvrir au public
C’est Frankie Vercauteren qui a introduit les entraînements à huis clos à Anderlecht. Une révolution impopulaire pour les nombreux supporters et chasseurs d’autographes. Depuis, le huis clos est devenu systématique au RSCA mais Vanhaezebrouck pourrait faire un pas vers les fans en ouvrant quelques séances au public.
2. Leçon de l’ère Jacobs : ne pas tomber dans le cynisme
Ariël Jacobs est un gentleman mais sa communication avait pris une tournure surprenante à la fin de son mandat : un cynisme grinçant colorait toutes ses réponses aux questions de la presse. Sa communication était polluée et les supporters ne le comprenaient plus. Peu de chance tout de même que Vanhaezebrouck tombe dans ce travers, lui qui reste ouvert malgré toutes les critiques.
3. Leçon de l’ère van den Brom : soigner le jeu
Pour sa première saison, John van den Brom avait séduit tout le monde en transmettant sa philosophie offensive au Sporting. Et en particulier les supporters qui revoyaient enfin du beau jeu. Cela n’avait pas duré. Le Néerlandais n’avait plus la recette la seconde saison et le niveau de jeu était devenu catastrophique, pire que dans les plus mauvais moments de ses prédécesseurs. Cela avait fini par lui coûter sa place après une défaite à Louvain.
4. Leçon de l’ère Hasi : ne pas exploser en public
La dernière fois qu’on avait vu un entraîneur d’Anderlecht sortir de ses gonds dans le stade, c’était le 10 août 2014. Juste après une… victoire contre Charleroi où il estimait que son équipe avait mal joué, Besnik Hasi avait frappé de rage dans un ballon et était tombé. Sa chute avait fait le tour du Web et Roger Vanden Stock l’avait remis à sa place. Au Parc Astrid, on n’a jamais aimé les accès de colère.
5. Leçon de l’ère Weiler : ne pas sous-estimer la tradition
Le 31 octobre 2016, Anderlecht s’était incliné à Waasland-Beveren à 11 contre 10 pendant 80 minutes. Après le match, René Weiler avait déclaré que "la tradition ne faisait pas gagner de match". Sous-entendu : les supporters devaient oublier le glorieux passé du club. Une déclaration qui n’avait pas plu. Dimanche, Vanhaezebrouck a expliqué que les fans attendaient des stylistes mais qu’il fallait remonter loin dans le temps pour en trouver à Anderlecht. Weiler et HVH ont raison mais le public n’aime pas qu’on égratigne les dorures du passé.