La journée de Marc Coucke: "Si on gagne, on se qualifie"

Anderlecht a pris la même habitude que les Diables rouges. Afin de pouvoir embarquer en toute tranquillité, loin du chaos qui règne parfois à l’aéroport de Zaventem, les joueurs et le staff rejoignent la piste de décollage via l’aéroport privé d’Abelag.

Marc Coucke, lui aussi, a profité de cette facilité. Arrivé à bord du Boeing, il s’est montré de bonne volonté et a posé pour les photographes, pendant qu’il prenait place à la première rangée, à côté de Paul Van Himst, l’éternel ambassadeur du club. Lors du dernier déplacement, à Trnava, Coucke s’était déplacé en jet privé. Aussi bien en montant à bord de l’avion qu’après avoir atterri, Coucke a profité des moments libres pour manipuler son smartphone. Peu de personnes (membres du club, VIP, sponsors et journalistes) osent le déranger pendant ses activités.

L’homme avec qui il communique le plus est Michael Verschueren, fils de Michel, absent à Istanbul. Coucke n’a pas fait de déclarations à la presse, tout comme Roger Vanden Stock l’a fait pendant vingt ans. Au dîner de gala, organisé dans le luxueux Cirigan Palace, Coucke a fait un discours d’une petite demi-heure, surtout en abordant différents sujets (impôts des footballeurs, problèmes concernant les agents) qu’il avait abordés au Parlement mardi.

Au sujet du sportif, il a déclaré : “Il nous faut un match référence. Ce serait bien si on le joue ici, contre le Fenerbahçe. Si on perd, on aura eu une très mauvaise campagne. Mais si on gagne, je suis convaincu qu’on va se qualifier. On va battre Trnava chez nous – on ne va pas se faire avoir une seconde fois – et Zagreb sera qualifié avant la dernière journée. Mais ce ne sera pas évident. Je ne crois pas qu’on parviendra à se faire entendre entre tous les supporters turcs (rires) …”