L’infiltration ratée de Kums a divisé le staff médical

Voici quelques raisons du départ du kiné Jochen De Coene, Goossens relativise.

Y. T.
Anderlecht's Sven Kums leaves the pitch after being injured during the soccer match between Waasland-Beveren and RSCA Anderlecht, Sunday 04 November 2018 in Beveren-Waas, on the 14th day of the 'Jupiler Pro League' Belgian soccer championship season 2018-2019. BELGA PHOTO VIRGINIE LEFOUR
Anderlecht's Sven Kums leaves the pitch after being injured during the soccer match between Waasland-Beveren and RSCA Anderlecht, Sunday 04 November 2018 in Beveren-Waas, on the 14th day of the 'Jupiler Pro League' Belgian soccer championship season 2018-2019. BELGA PHOTO VIRGINIE LEFOUR ©BELGA

Voici quelques raisons du départ du kiné Jochen De Coene, Goossens relativise. Le départ du physiothérapeute Jochen De Coene d’Anderlecht a secoué le club et le staff médical en particulier. Comme annoncé, plusieurs différends entre De Coene et le nouveau médecin Goossens sont à la base de la démission du réputé kiné. Il y a eu un mauvais diagnostic pour Najar (déchirure adducteurs au début de cette saison) et un mauvais pronostic pour la blessure de Cobbaut (ligaments cheville), mais l’infiltration ratée pour réduire la douleur au coccyx de Kums à Beveren était la goutte qui a fait déborder le vase. Avant le départ à Istanbul, une infiltration lui a été faite par un autre médecin, et il a pu jouer sans problème.

De Coene était à la tête du staff médical depuis presque dix ans. Il a annoncé lui-même qu’il voulait partir. Il a trouvé un accord à l’amiable avec le club. Goossens a suivi Coucke d’Ostende à Anderlecht. De Coene n’a pas voulu réagir à nos révélations.

Goossens, quant à lui, relativise les tensions au sein du staff médical. "Il existe toujours des différences d’opinion entre des médecins, mais il n’y a jamais eu de véritables discussions. Moi, je suis quelqu’un qui plaide pour la concertation."

Et quid des cas cités ? "Prenons le cas Kums. L’infiltration que je lui ai faite à Beveren n’a pas eu d’effet, je l’admets. Mais il est venu me dire à 20 minutes du match qu’il ne pouvait pas jouer. J’ai essayé de faire ce que j’ai pu, mais c’est une intervention que je n’avais dû faire que deux fois en 35 ans de carrière. Je confirme que l’infiltration faite par un autre médecin, mardi, a réussi. Mais il avait le temps et une échographie a d’abord été faite, ce qui a permis de piquer plus profond et au bon endroit."

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